A BETTER LIFE

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A Better Life raconte l’histoire de Carlos, un jardinier mexicain entré illégalement aux USA et vivant à Los Angeles, et de son fils Luis qui bien qu’embarrassé par la modeste condition de son père ne se consacre pas comme il le devrait pour s’en sortir, à ses études, et préfère à cela la compagnie de sa petite amie, nièce d’un mafieux local, et des voyous qui se réunissent chez elle.
Une histoire de camion volé rapprochera cependant Carlos et Luis changeant ainsi le cours de leurs vies pour le meilleur et pour le pire.

Réalisé par Chris Weitz à qui l’on doit entre autres films, American Pie cosigné avec son frère Paul Weitz, et Twilight – Chapitre 2 : tentation, A Better Life a pour interprète principal Demian Bichir vu entre autres dans Che, première et deuxième parties, de Steven Soderbergh, ici à la tête d’une distribution composée essentiellement d’acteurs hispanophones débutants. L’on y retrouve aussi l’américaine Nancy Lenehan précédemment à l’affiche du film La Famille Savage de Tamara Jenkins. Et s’il peut paraître un tantinet incongru qu’un cinéaste hollywoodien pur jus, se tourne vers un projet tel que A Better Life qui raconte l'histoire d'immigrés mexicains, le doute est vite levé lorsque l’on sait que Chris Weitz a lui-même des origines mexicaines. En effet, sa grand- mère n'est autre que Lupita Tovar, une actrice née au Mexique, et qui avait joué dans la version hispanophone de Dracula en 1931.

Sachez aussi que le comédien Demian Bichir fut nommé à l’Oscar du meilleur acteur pour son interprétation du personnage de Carlos dans A Better Life, mais qu’au final c’est Jean Dujardin qui remporta la statuette pour le film The Artist.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver TROIS ENTERREMENTS (Ce film de Tommy Lee Jones traite également le sujet des ouvriers mexicains immigrés aux USA.) ou encore TWILIGHT: CHAPITRE 2 - TENTATION (La musique de ce film également réalisé par Chris Weitz, est elle aussi composée par le français Alexandre Desplat.).

Il ne vous aura pas échappé que A Better Life bénéficie particulièrement d’une distribution presque entièrement hispanique et qu’il explore avec un grand sens de la réalité les aspects géographiques et culturels de la ville de Los Angeles.

A cet effet, le réalisateur Chris Weitz a largement bénéficié du soutien du Révérend Gregory Boyle, fondateur du programme de réinsertion pour délinquants juvéniles Homeboy Industries. Aidé donc d’ex gangsters et de taulards repentis, le cinéaste et son équipe purent effectuer sans être inquiétés, des repérages approfondis dans les quartiers chauds de Los Angeles et d’en choisir les plus appropriés pour y planter leur caméra. La question de la crédibilité des dialogues fut à son tour obligatoirement abordée avec les gens de Homeboy Industries, tout comme les dialectes parlés, sachant que ceux-ci diffèrent d’un quartier à l’autre de la ville. Le scénario initial fut ainsi maintes fois modifié en fonction de ce que la production apprenait au quotidien sur la communauté hispanique de la cité des Anges. Et puis Chris Weitz a lui-même suivi des cours d’espagnol afin de pouvoir communiquer avec ses comédiens dans leur langue d’origine. Pour ce qui est de la partie technique, le réalisateur a jugé bon de réunir à nouveau l’essentiel de l'équipe de Twilight – Chapitre 2 : tentation. Se sont ainsi retrouvés sur le tournage de A Better Life, Javier Aguirresarobe en chef opérateur, Peter Lambert pour le montage, Dottie Starling supervisant les effets visuels et Joseph Middleton assurant le casting. Et puis comme pour Twilight – Chapitre 2 : tentation, c’est le français Alexandre Desplat qui signa la musique de A Better Life.
Chris Weitz raconte enfin que ce qui l’a le plus touché dans l’histoire de A Better Life, c’est son universalité.

Car bien au-delà de l’aspect local des événements qui se déroulent tout au long du film, il est un point que l’on peut retrouver dans toutes les histoires du monde, occidentales furent-elles ou orientales, et c’est le comportement du père qui rêve d’une vie meilleure pour son fils et qui sera toujours prêt à tout sacrifier dans le but d’assurer à sa progéniture le confort et l’éducation qu’il n’a lui-même jamais eus, ou si peu.