AU REVOIR L'ÉTÉ

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Un été, Mikie revient dans la petite ville où elle a passé son enfance pour finir la traduction du livre sur lequel elle travaille. Elle est accompagnée de sa nièce Sakuko, qui prépare son entrée à l’université.

Mikie retrouve Ukichi, son ancien amant qui s’occupe d’un love hotel clandestin. Sakuko, elle, se rapproche de Takashi, le protégé d’Ukichi. Cet adolescent timide est un réfugié de Fukushima.

C’est le début d’une ronde amoureuse tragicomique, dans la langueur estivale.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver VERT PARADIS (Retour aux sources: un intellectuel parisien revient dans son village natal, retrouve son meilleur ami et son amour de jeunesse. Un film sur l'origine sociale, réalisé par le propre fils de Pierre Bourdieu.) ou encore NOTRE PETITE SOEUR (Parce que Kore-eda est (avec Ozu) le grand cinéaste japonais de la famille et des relations humaines. Il adapte ici un manga populaire avec une grande finesse.).

Pour construire un récit d'apparence simple, il faut le nourrir de mille détails presque invisibles et faire preuve d'un sens de l'observation acéré. Limpide et lumineux, Au revoir l'été mêle naturalisme et veine Rohmérienne dans une fine chronique estivale aux accents ...

On dit toujours que Hong Sang Soo est le Rohmer asiatique (Coréen en ce qui le concerne) alors que j'ai toujours trouvé qu'il devait plus à Garrel qu'à Rohmer. Mais surtout, je pense qu'Hong Sang Soo ne doit plus rien à personne et que son cinéma est suffisamment important ...

Au revoir l'été respire les mêmes substances qu'un film de Rohmer. Un Rohmer exotique où la plage, toujours, demeure le lieu des rencontres : celles furtives, qui prennent leur temps d'exister, par les mots seuls, et rien d'autre. Et les corps encore, qui balancent leur membres ...