BANDITS, BANDITS

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Lorsque Kevin découvre que son armoire est en fait l’extrémité d’un long tunnel spatio- temporel que traversent diverses créatures à tort et à travers, notamment des nains ayant dérobé la Carte des Portes Temporelles à leur maître, l’Etre Suprême, dans le but de devenir les plus puissants pillards de l’univers,  son existence de jeune garçon bascule, le conduisant à vivre des aventures mouvementées à travers les siècles, toujours du côté du bien contre le mal. 

Réalisé par Terry Gilliam, un Américain devenu britannique par naturalisation, chose suffisamment rare pour qu’elle mérite d’être mentionnée, Bandits, bandits s’inscrit dans l’œuvre de ce cinéaste au même titre que Monty Python : Sacré Graal !, coréalisé avec Terry Jones, Brazil et L’Armée des douze singes, à savoir les films qui ont créé sa notoriété.

Interprété par une bande de joyeux lurons dont la complicité crève l’écran pour la plus grande joie du spectateur, Bandits bandits compte parmi ses protagonistes Sean Connery, qui fut aussi bien James Bond que Robin des Bois par le passé avant de se retrouver ici en Agamemnon. John Cleese, l’un des piliers des Monty Python au même titre que Terry Gilliam ou encore Michael Palin, ce dernier figurant également au générique du film. Puis il y a David Warner, Sir Ralph Richardson et Ian Holm, et oui, le vieux Bilbon Sacquet en personne dans Le Hobbit et ses différentes suites. Quant au personnage du jeune Kevin, il est interprété par Craig Warnock.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver RETOUR VERS LE FUTUR (Dans ce film de Robert Zemeckis, il est également question de voyages dans le temps.) ou encore MONTY PYTHON SACRE GRAAL (Ce film réunissait également Terry Gilliam à la réalisation et puis John Cleese et Michael Palin devant la caméra.).

Interrogé sur la récurrence du mythe dans son œuvre, Terry Gilliam expliquait que ce qui est intéressant dans un mythe, c'est qu'il parle de quelque chose, il y a toujours une raison derrière le mythe précise le cinéaste, et de conclure que la raison en question a la capacité de fournir la matière à un bon scénario de film, bien plus la plupart du temps qu’une banale idée de scénariste. A méditer…

Vous aurez remarqué le jeune Craig Warnock, qui incarne Kevin dans Bandits, bandits, sachez qu’il fut choisi à la suite d'un pur concours de circonstances après maintes tentatives infructueuses de la part de la production dans le but de trouver l'enfant adéquat pour le personnage. Parmi les candidats restant à passer devant la caméra pour l’audition, se trouvait le frère de Craig Warnock justement. Il ne fut pas retenu mais il y était venu accompagné de Craig, qui lui,  attira l'attention de Terry Gilliam et décrocha le rôle. L’éternelle histoire de l’apprenti acteur qui se rend au casting chaperonné, pour se voir rafler le boulot ensuite par ledit chaperon. Et si vous avez prêté une grande attention au générique de fin, vous aurez noté qu’un personnage censé être le leader des nains, "Horseflesh", y est mentionné mais n’apparaît pas dans le film. C'est l'acteur Marcus Powell qui l'aurait incarné. Mystères du montage… Sachez également que Bandits, bandits reçut cinq nominations aux Saturn Awards en1982 et fut également nommé au Prix Hugo, toujours en 1982, puis  au festival Fantasporto en 1983, mais il ne remporta en définitive aucun prix. 

Le choix de Sean Connery provient d'une plaisanterie de la part de Terry Gilliam et son coscénariste Michael Palin. En effet en écrivant le scénario, ils ont décrit le personnage d'Agamemnon comme étant Sean Connery. Ce qui leur a donné l’idée par la suite, de lui proposer le rôle, qui bien que succinct tenta l’acteur au point de dire oui. Sauf que dans le scénario original, Agamemnon est présent dans la séquence de la grande bataille mais Sean Connery n'étant pas disponible au moment du tournage de ladite séquence, le personnage est finalement absent et le rôle se retrouve raccourci. Et puis une scène devant se passer dans une époque future et qui ne fut jamais tournée faute de moyens, explique l'arrivée de Querelle à bord d'un petit vaisseau spatial lors de la grande bataille contre le génie du mal.

Time Bandits, où l'histoire d'une bande de nains, spécialistes de l'invention d'arbres pour la création divine, qui veulent s'improviser brigands temporels en "empruntant" à Dieu la carte temporelle. Ce bout de papier leur indique où sont ces étranges passages qui permettent ...

Voilà un Terry Gilliam bien fou comme on l'aime. En fait, ce Time Bandits m'a semblé être un mélange entre "The lord of the rings" et "Alice in Wonderland". On y retrouve pas mal des thèmes habituels de Terry (le spectacle, l'illusion, les chevaliers, la quête, le combat ...

Depuis le temps que je voulais revoir ce film, c'est une vraie dinguerie que j'avais vu en salles à sa sortie alors que j'étais tout jeune adulte, je l'ai revu ensuite en VHS et puis plus rien, de plus c'est ma façon de rendre hommage à Ian Holm qui est dedans. Lorsque Dieu ...