BEING LIGHT

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Being Light est le troisième volet de la « Free Trilogy » coréalisé par Jean Marc Barr et Pascal Arnold. Ce dernier a construit sa carrière en tant que scénariste puis il s’essaie à la production en montant une société avec l’acteur Jean-Marc Barr, connu pour son rôle de plongeur dans Le Grand bleu de Luc Besson.

Les deux acolytes filent le thème de la liberté dans ces trois films : Lovers, Too Much Flesh et enfin Being Light où Jean-Marc Barr joue un business man américain, Jack. Jack rencontre Maxime par hasard dans le bar d’un hôtel parisien, et il lui propose d’être son traducteur le temps d’un rendez vous. Jack se laisse emporter par la fantaisie de Maxime et le désir de Maxime de retrouver Justine dont il est amoureux. Justine est devenue une nonne en Inde, alors les deux hommes se retrouvent près de Pondichéry à se poser des questions existentielles.

Romain Duris interprète le rôle de Maxime, un jeune homme un peu fou, romantique et  déconnecté de la réalité, qui rappelle la performance de Duris dans le film de Michel Gondry L’Ecume des jours où il incarnait Colin, un autre jeune homme tourmenté.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SIDEWAYS (Un road trip, cette fois ci en Californie, dont les personnages traversent une crise existentielle tout en nous faisant rire.) ou encore L'ÉCUME DES JOURS (Comme Maxime, ici le personnage de Colin est un être romantique, qui a du mal à trouver sa place dans le monde et en France.).

C’est Elodie Bouchez qui tient le troisième rôle principal dans Being Light au côté de Romain Duris et de Jean-Marc Barr. Ce dernier avait déjà demandé la participation de l’actrice française dans les deux volets précédents de sa trilogie sur la liberté. Jean-Marc Barr avait tourné avec Elodie Bouchez dans le film J’aimerais pas crever un dimanche de Didier le Pêcheur en 1999. Being Light  est donc leur quatrième collaboration. Elodie Bouchez est aussi la compagne d’un des musiciens du groupe " Daft Punk" dont Romain Duris entonne la chanson « Around the World » au début du film lorsque le personnage de Jean-Marc lui demande où il a appris à parler anglais.

Après avoir passé du temps sur le tournage de Dancer in the Dark de Lars Von Trier en tant qu’acteur, Jean Marc Barr reprend l’idée de tourner ses films en caméra DV. Cette image de faible qualité correspond à un esthétisme revendiqué par le mouvement cinématographique Danois, « le Dogme », crée par Lars Von Trier et Thomas Vinterberg en 1995. Ce dispositif léger de caméra permet d’être au plus près des acteurs, de l’environnement dans lequel ils tournent et de s’immerger dans l’univers des réalisateurs.

Avec seulement sept personnes pour équipe de tournage et un budget de six millions de francs (un peu plus de 900.000 euros), la joyeuse troupe se retrouve en Inde sans autorisation pour tourner cette comédie burlesque. Une façon non conventionnelle de filmer et de produire un film, qui va bien avec le thème de la liberté qui est au centre du film. Un film bien loin des codes d'Hollywood.