DANNY BALINT

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C’est un film pas facile que FilmoTV vous propose aujourd’hui. Danny Balint, l’histoire d’un jeune juif devenu leader néo-nazi aux Etats-Unis. Le film suit son quotidien hyper-violent entre haine de l’autre et haine de lui-même.  

Caméra alerte, cinéma vérité, image sans filtre et petit budget : Danny Balint, tiré d’une histoire vraie, est un film nerveux, désespéré et puissant sur des problématiques identitaires complexes et les conséquences vivaces d’un trauma historique.

Danny Balint est le premier rôle d’envergure d’un jeune acteur inconnu du grand public qui a 19 ans lorsqu’il auditionne : Ryan Gosling. On décèle déjà chez lui une énergie hors-norme, un grand talent. Et le goût du risque, surtout.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver AMERICAN HISTORY X (American History X et Danny Balint sont deux films qui pénètrent la psyché des néonazis américains.) ou encore PEUR PRIMALE (Si DANNY BALINT est le premier film de Ryan Gosling, PEUR PRIMALE est celui d'Edward Norton.).

Danny Balint est inspiré librement de l’histoire hors du commun du juif américain Daniel Burros qui, dans les années 60, était devenu membre du parti nazi américain puis recruteur pour le Ku-Klux-Klan. À 28 ans, Burros se tirait une balle dans la poitrine puis une balle dans la tête le jour où un journaliste du New York Times a révélé lors d’une longue enquête publiée à la une qu’il était juif, ce que le Klan ignorait évidemment. L’histoire de Daniel Burros avait auparavant inspiré un épisode de la série Lou Grant, quotidien de la rédaction du Los Angeles Tribune, et plus tard, un épisode de la série Cold Case.

Danny Balint a été présenté au festival de Sundance en 2001 et en est reparti avec le grand prix du jury. Mais il n’a pas immédiatement été exploité au cinéma. Aux États-Unis, il a d’abord été diffusé sur la chaîne câblée et payante Showtime, et ce n’est que deux mois plus tard, en mai 2002, qu’il est sorti au cinéma à New York. C’est surprenant, mais finalement les Français ont pu le voir avant les Américains en salles, puisque chez nous Danny Balint est sorti le 10 octobre 2001 via un petit distributeur, D’Vision. 

Henry Bean, scénariste de profession dont Danny Balint est la première réalisation, avait au préalable tourné six petites scènes pour l’aider à écrire le scénario. Six scènes qu’il a regroupées pour former le court métrage Thousand. À l’époque, Danny était incarné par Judah Lazarus, qui n’est pas comédien de formation et qui n’aurait pas pu porter le rôle de manière professionnelle sur un long-métrage entier. Le rôle a donc été casté différemment après le tournage du court métrage. Après avoir rencontré entre 50 et 60 acteurs à New York et 100 de plus à Los Angeles, il tombe sur Ryan Gosling. Alors qu’Henry Bean recherchait un comédien entre 25 et 30 ans avec une bonne connaissance de la Torah et de l’hébreu, il est convaincu par ce jeune comédien de 19 ans qui est, dit-on, l’antithèse du profil recherché.

"Danny Balint" n'est pas un film sur la détestation de soi. Bien au contraire c'est une oeuvre qui met en scène une quête identitaire et spirituelle radicale. Impeccable, Ryan Gosling campe un jeune nazi juif (ou l'inverse) torturé par cette position par nature intenable mais ...

Danny est un juif néo nazi, ça veut tout dire et rien dire à la fois, mais le sujet est posé, il faut le voir pour comprendre le mal-être d'un jeune homme de 22 ans, déchiré entre ses idéaux et son identité (personnelle/intellectuelle). Ce film est Incisif. Troublant. ...

Ryan Gosling est un caméléon comme on en voit rarement au cinéma. Il ne surjoue pas et a déjà composé pour son jeune âge avec une palette impressionnante de rôles atypiques, qui diffèrent complètement les uns des autres. Vous l'aurez compris, je suis fan de l'acteur. ...