DARK MURDERS

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Il y a des films dont on se demande bien pourquoi ils ne sont pas sortis en salles. C’est le cas du thriller Dark Murders du réalisateur grec Alexandro Avranas, dont la star n’est autre que Jim Carrey. Un Jim Carrey que l’on retrouve ici deux ans après Dumb & Dumber 2 avec le crâne quasi rasé et une barbe digne de celle du Père Noël.

Dans Dark Murders, il est Tadek, un policier polonais qui enquête sur le meurtre d'un homme d'affaires. Il découvre que le meurtre est semblable à celui décrit dans un roman de l'écrivain Krystov Koslow. Tadek rencontre alors l’amie du romancier, Kasia, une call-girl qui va le faire plonger dans un monde souterrain pervers, où règnent la corruption et le sexe…

Dans ce film dont le scénario est tiré d’un article publié en 2008 dans le New Yorker, et qui a été présenté au Festival de Varsovie en 2016, on retrouve donc Jim Carrey, mais aussi Marton Csokas vu dans La mort dans la peau ou Equalizer, Charlotte Gainsbourg, notre Charlotte Forever, et plus surprenant encore la comédienne finlandaise Kati Outinen, actrice fétiche d’Aki Kaurismäki, Prix d’interprétation à Cannes en 2002 pour l’un de ses films, L’homme sans passé.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BASIC INSTINCT (Un autre film avec des meurtres décrits dans des romans) ou encore MR73 (L'histoire d'un flic obsédé par un tueur).

Jim Carrey a explosé au milieu des années 90 en enchainant les rôles dans des comédies souvent complètement maboules. A commencer par Dumb and Dumber des Frères Farrelly, Ace Ventura, détective et bien sûr The Mask qui a fait de lui une star internationale. A 30 ans, le succès arrivait enfin pour ce comique canadien qu’on avait aperçu au cinéma dans La dernière cible, un film de la série des Inspecteur Harry ou Peggy Sue s'est mariée de Francis Ford Coppola.

Ces films l’ont propulsé et il a enchaîné les blockbusters à une vitesse sidérante. Très vite, il tente de mettre son image de comique au service d’un cinéma d’auteur. D’abord avec The Truman show de Peter Weir, puis dans Man on the moon, dans lequel il incarne Andy Kaufman devant la caméra de Milos Forman. Deux films qui lui valent de remporter le Golden Globe du meilleur acteur.

En 2004, il sera juste nommé pour Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Michel Gondry, et pourtant ça reste son meilleur rôle à ce jour. Peut-être parce que ce personnage d’amoureux dépressif était proche de l’acteur qui a révélé plus tard souffrir de dépression. Ce qui l’a amené à ralentir la cadence des tournages pour parfois préférer la peinture. Une retraite dont il est sorti pour tourner Dark Murders pour le cinéma ou Kidding une série télé réalisée par Michel Gondry.

Le synopsis du film avait l'air intriguant, au début je n'avais même pas reconnu ce bon vieux Jim sur la jaquette, et était encore plus étonné que Charlotte fasse parti de la distribution. C'est quoi ce film ? La réponse est assez déconcertante, honnêtement je ne m'attendais ...