DEEP END en VOD
- De
- 1971
- 88 mn
Adolescent à peine sorti du collège, Mike trouve un emploi dans un établissement de bains londoniens. Il est d’emblée fasciné par Susan, sa collègue un peu plus âgée, qui n’hésite pas à monnayer ses charmes avec la clientèle masculine. Notamment un professeur de sports qui emmène ses élèves à la piscine. Mike se montre aussi jaloux de Chris, le petit ami de Susan. En même...
- Drame
- Allemagne | Grande-Bretagne
- - 10 ans
- VM
1 MIN AVANT
Le Polonais Jerzy Skolimowski a eu l’idée de son film Deep End, alors qu’il habitait à Londres pour suivre la postproduction de son précédent long métrage Les Aventures du brigadier Gérard (1969). Son point de départ était l’histoire vraie de quelqu’un qui avait perdu un diamant dans la neige et avait dû faire fondre la neige pour le récupérer. Très vite lui est aussi venue l’idée de la fin qui hante le spectateur longtemps après la projection. Il a ensuite confié sa première version du scénario à deux amis dont Boleslaw Sulik, qui connaissait bien Londres, afin qu’ils rédigent une nouvelle mouture. Rien n’était encore définitif, mais ce matériau a séduit Judd Bernard qui venait de produire Le Point de non-retour de John Boorman et qui a donc mis le film en chantier.
Skolimowski savait combien il était important de trouver le bon acteur pour jouer son protagoniste. John Moulder-Brown, s’était alors surtout illustré dans des séries télévisées et dans La Résidence, le film espagnol de Narciso Ibanez Serrador, mais Skolimowski a su que ce serait lui au moment où il est entré dans la pièce. « Il possédait un je-ne-sais-quoi dans sa façon de bouger, sa timidité, son comportement, qui m’a convaincu instantanément », explique le cinéaste. Jane Asher, qui interprète sa partenaire, avait fait elle aussi beaucoup de TV. Elle était à l’époque la petite amie de Paul MCCartney. Mais ce qui a décidé le cinéaste c’est de pressentir une sorte d’alchimie entre ses deux comédiens, qui passe effectivement à l’écran et contribue à l’’atmosphère très particulière du film.
Pour la première cliente de Mike, Skolimowski a voulu Diana Dors, qui avait été considérée comme "la Brigitte Bardot anglaise" et qui l’avait beaucoup fait fantasmer dans les années 50.
Dans le même genre vous pouvez trouver L'EFFRONTÉE (Un autre récit initiatique sur l'adolescence où la piscine joue un grand rôle) ou encore BLOW-UP (Un autre film sur Londres et les Swinging Sixties, tourné par un cinéaste étranger).