DRAGON BALL SUPER : BROLY

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Le moins qu’on puisse dire est que Dragon Ball Super : Broly est l’antithèse absolue - pour parler de septième art nippon – des films de Yasujiro Ozu. On n’est donc vraiment pas à hauteur de tatami avec ce space-opéra d’animation ultradestructeur qui, selon les spécialistes du genre, est la meilleure déclinaison de la saga des Dragon Ball Z. Soit une accumulation tonitruante de séquences de baston typique d’un certain cinéma d’animation populaire japonais.

Les addicts à l’univers manga apocalpytico/explosif de Dragon Ball seront ravis de retrouver quelques personnages emblématiques de la série. À savoir Goku et Vegeta, qui s’unissent pour essayer de détruire un nouvel ennemi extraterrestre d’une force plus qu’herculéenne : le super Saïyen Broly, guerrier légendaire à la puissance infinie. Après une première partie relativement calme où l’on en apprend plus sur le passé de ces personnages, la deuxième moitié se focalise sur une suite de combats infernaux bardé d’effets de lumières quasi stroboscopiques et de couleurs pétantes joyeusement brise-iris.

Enfin, signalons dans la version française de Dragon Ball Super Broly, la présence vocale du journaliste Mouloud Achour qui, en grand fan de manga et d’animé japonais qu’il est depuis sa plus tendre enfance, a prêté avec joie le timbre de sa gorge au personnage de Kinoko, un des méchants de service du film. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES ÉVADÉS DE L'ESPACE (Une filme science-fiction japonais tourné en live à la fin des années 70 mais très inspiré par l'univers manga.) ou encore DRAGON BALL Z : BROLY LE SUPER GUERRIER (Première apparition de Broly dans l'univers de Dragon Ball.).

La popularisation des dessins animés japonais date du début des années 80 quand l’émission Le Club Dorothée diffusait en boucle des séries animées de ce style comme Les Chevaliers du Zodiaque, ainsi que Ken le survivant et Goldorak, achetés tous deux pour la France par un importateur du nom de Jacques Canestrier qui n’est autre que le père de la journaliste de BFM Virginie Sainsilly et de l’actrice Marine Sainsilly, aperçue elle dans Laissez Bronzer les Cadavres de Bruno Forzani et Hélène Cattet … Ouf !...

Parmi ces séries d’animation fracassante, une des plus emblématiques est Dragon Ball, à la base une série de 42 mangas de 185 pages chacun et que son créateur,  Akira Toniyama, publia entre 1984 et 1995 et qui fut classé en 2007 comme étant le troisième meilleur manga de tous les temps. Suite à son immense succès (230 millions d’exemplaires vendus en 2013 en comptant la traduction française chez Glénat) Dragon Ball donnera lieu à plusieurs séries d’animations pour petits et grands écrans dès 1986 ainsi qu’à d’autres séries dérivées comme Dragon Ball Super, Dragon Ball GT et Dragon Ball Z.  

Sortie dans les salles nippones à la mi décembre 2018, Dragon Ball Super : Broly est devenu en quelques semaines le film le plus rentable de la franchise. Disponible dans 90 pays, ce Dragon Ball-là aura finalement engrangé près de 124 millions de dollars au box office mondial tout en attirant des dizaines de milliers spectateurs hystériques et nostalgiques dans les salles françaises grâce à une campagne d’avant-premières savamment orchestrées auprès des fans. 

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