EYES OF WAR

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«J’aime beaucoup les reporters deguerre, car ils n’essaient pas de se faire passer pour des héros, a déclaré Danis Tanovic. Ils sont humains et cyniques à la fois. » Dans Eyes of War, deux photographes, deux amis de longue date, tentent de faire leur métier sous les balles au Kurdistan.

L’un rentre, l’autre pas : que s’est il passé ? Ce scénario, que le réalisateur bosniaque a lui même adapté du roman de Scott Anderson, renoue avec la guerre, son horreur et ses absurdités, soit les préoccupations de son tout premier long métrage, Prix du Meilleur Scénario au Festival de Cannes et Oscar du meilleur film étranger en 2001, No Man’s Land. Tanovic, né en 1969 à Zenica, en Bosnie Herzégovine, a étudie le cinéma à l’INSA de Bruxelles, puis à l’Académie du film de Sarajevo. Durant la guerre dans son pays, au milieu des années 1990, il fut responsable des archives du film et tourna de nombreuses images documentaires. Danis Tanovic a aussi réalisé L’Enfer, adapté du scénario co écrit par Krszysztof Piesiewicz et Krszysztof Kieslowski, que ce dernier avait mis en chantier avant sa mort en 96. Son troisième film, Eyes of War, est une coproduction européenne, tournée principalement en Irlande et en Espagne.

C’est dans les studios de Ciudad de la Luz, à Alicante, et dans plusieurs décors naturels, qu’ont été reconstitués les paysages du Kurdistan, et du Moyen Orient. Dans les rôles de David et Mark, les deux reporters photographes, on trouve un écossais méconnu Jamie Sives, né en 1973 à Edimbourg, et repéré notamment dans Wilbur de Lone Scherfig et Une belle journée de Gaby Dellal ; ainsi qu’un irlandais au sommet de sa gloire, Colin Farrell, né en 1976 à Dublin, et qui s’est illustré dans Minority Report de Steven Spielberg, SWAT unité d’élite de Clark Johnson, Alexandre d’Oliver Stone, ou Le Nouveau monde de Terrence Malick.

 
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Acteur de légende né en 1922 à Londres, Christopher Lee mène une carrière exemplaire. Cet homme est grand à plus d’un titre. D’abord, il mesure 1,96 mètre, ce qui n’est pas rien. Aussi à l’aise sur scène, au théâtre et à l’Opéra, que sur un écran, il a travaillé avec Terence Fisher, Terence Young, John Huston, Michael Powell et Emeric Pressburger, Billy Wilder, Nicholas Ray et tant d’autres, et il a personnifié, dans les années 1950 , 60 et 70, non seulement le comte Dracula (douze fois) mais aussi le Dr Fu Manchu (cinq fois).

Tout au long de l’année 1978, il a souvent participé à la fameuse émission de la télévision américaine, Saturday Night Live. Malgré un creux dans les années 1980-90, et des apparitions, nombreuses, mais épisodiques, dans des séries télés ou téléfilms, sa carrière a connu un deuxième souffle au cinéma, grâce à des réalisateurs cinéphiles adeptes de la production des studios Hammer. Tim Burton, amoureux de Vincent Price et Bela Lugosi, dirige Christopher Lee dans Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête (1999), Charlie et la chocolaterie (2005), Les Noces funèbres (2005), où Lee donne sa voix inimitable au Pasteur, et Alice au pays des merveilles (2010) où il double le terrifiant Jabberwocky. En outre, Christopher Lee a participé aux deux plus grosses trilogies de ces dernières années : celle du Seigneur des anneaux de Peter Jackson et de Star Wars de George Lucas, où il est respectivement Saruman et le Conte Dooku…

Il y a aussi, dans Eyes of war, deux beaux personnages féminins : l’Anglaise Kelly Reilly, découverte dans L’Auberge espagnole et retrouvée dans Les Poupées russes de Cédric Klapisch (2002 et 2005) ; et l’Espagnole Paz Vega, qui illuminait Lucia et le sexe de Julio Medem (2001) et le petit film muet en noir et blanc intitulé L’Homme qui rétrécit et inséré dans Parle avec elle de Pedro Almodovar (2002).

Bien que j'ai trouvé le début peu intéressant, le film l'est devenu de plus en plus, et tout spécialement à partir du moment où le grand-père entre en scène. Lui, qui exerçait la profession de psychiatre plusieurs années auparavant, et qui, je trouve, apporte beaucoup ...

Sabordé d’entrée par la stupidité de nos distributeurs déféqueurs d’anglicismes accrocheurs, Eyes of war est censé traduire « Triage » en français. Ce bon petit film belgo-irlando-français met en avant la mutilation de conscience qu’un photographe peut s’auto-appliquer. ...

Eyes of War me semble être un film plutôt passé inaperçu lors de sa sortie malgré la présence de Colin Farrell au générique, c'est l'histoire d'un photographe de guerre (l'histoire se passe en 1988) revenant du terrain et après un accident grave a du mal à retrouver ses ...