GHOST RIDER : L'ESPRIT DE LA VENGEANCE

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Danny, jeune garçon porteur d’une prophétie, suscite la convoitise de Roarke, un homme mystérieux possédant de grands pouvoirs. On fait alors appel à Johnny Blaze pour se lancer à la recherche de l’enfant en lui proposant comme récompense de le libérer de son alter ego, le Ghost Rider. Poussé par le désir de lever sa malédiction et celui de sauver le garçon, le Rider comme on le nomme, déploiera des efforts surhumains dans le but de s’affranchir de la menace de Roarke.

Réalisé par le tandem Mark Neveldine et Brian Taylor, déjà responsable du film Hyper tension,  Ghost rider : L’Esprit de vengeance marque une nouvelle aventure du personnage de Johnny Blaze déjà porté à l’écran cinq années auparavant et toujours incarné par Nicolas Cage, initialement repéré dans Cotton Club ainsi que Peggy Sue s’est mariée, tous deux réalisés par Francis Ford Coppola dont l’acteur n’est autre que le neveu. La nouveauté dans ce deuxième opus étant que Nicolas Cage endosse en plus de celui de Johnny Blaze, le costume du Rider, alors que dans le film initial ce personnage était joué par un cascadeur.

Le rôle du très vilain Roarke est ici tenu par l’acteur irlandais Ciaran Hinds, vu dans La Taupe de Tomas Alfredson, et puis celui de Nadya, la mère de l’enfant, par Violante Placido, fille de l’acteur et cinéaste italien Michele Placido et partenaire de George Clooney dans The American d’Anton Corbijn.

Christophe Lambert, alias Highlander, et que vous découvrirez ici tatoué et le crâne rasé, interprète le personnage de Methodius, chef de la secte monastique où l’enfant et sa mère sont emmenés pour leur supposée protection.

Et puis observez bien l’engin que chevauche Nicolas Cage, nous y reviendrons après le film.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver HELL DRIVER (Un aventurier au volant de son bolide fera tout pour sauver un enfant des griffes d'une secte démoniaque.) ou encore LA GRANDE EVASION (Tout comme Nicolas Cage, Steve McQueen y réalisait lui-même ses cascades en moto.).

Une Yamaha V-Max. C’est la moto choisie par la production du film pour être celle de Johnny Blaze. Nicolas Cage s’en est par ailleurs félicité en ces termes pour le moins élogieux : J’étais soulagé d’avoir à conduire une Yamaha. Cela me facilitait la tâche. Manier un chopper rabaissé de l’avant n’est pas une mince affaire. Il est quasiment impossible de manoeuvrer et je n’avais pas envie de me planter. Le V-Max est une machine remarquable qui répond superbement aux sollicitations et j’ai eu l’impression de ne faire qu’un avec elle. Qu’a-t-il obtenu en retour de la part de la marque japonaise, nous ne le saurons jamais, mais toujours est-il que les décorateurs ont réalisé sur l’engin un travail impressionnant en le maquillant et le vieillissant au fil des séquences du film, et notamment en fonction du fait qu’il soit piloté par Johnny Blaze ou le Rider.

De son côté, l’acteur Ciaran Hinds raconte avec un certain humour comment il a abordé le personnage démoniaque de Roarke. Contrairement à ce que tout le monde pense,dit-il, le diable ne s’habille pas en Prada ! Il porte du Brioni. Bojana Nikitovic, la chef costumière, a habilement cerné l’allure du personnage, un homme qui a de la prestance, à la fois fier et digne. Roarke essaie de maîtriser la situation mais il tombe en morceaux. Son style est impeccable mais son corps se désagrège. D’où la nécessité du maquillage et du port de prothèses. Et pour cela, il fallait s’armer de patience car à chaque fois, cela représentait environ deux heures de préparation. La pose des prothèses était la partie la plus longue. Elles étaient collées et se fondaient littéralement sur les côtés de mon visage et le long de mon nez. J’observais la transformation s’opérer au fur et à mesure et finalement, mes traits n’avaient plus rien à voir avec ce qu’il sont d’habitude.

Autre acteur qui a dû s’armer de patience sur le tournage, Christophe Lambert, soumis pour les besoins de son personnage de Methodius, à une longue séance quotidienne de tatouage. Mais le plus dur pour lui, selon ses dires, fut de devoir se raser le crâne pour de vrai. Il raconte avoir tenté de persuader les réalisateurs d’utiliser des moyens courants comme la prothèse ou encore le maquillage, mais Mark Neveldine et Brian Taylor ne voulurent rien entendre à ce propos. Et Christophe Lambert d’ajouter que finalement, il s’habitua à son nouveau look au point de le trouver plutôt seyant et de songer même à le garder dans la vie courante, à l’exception des tatouages bien évidemment.

Nicolas Cage et Idris Elba sont sous ecstasy: c'est génial Mark Neveldine et Brian Taylor sont sous LSD: c'est extraordinaire Les scénaristes étaient sobres: ils pondent de la chiasse. Moralité: ne dites pas "non" à la drogue ...

Après un premier épisode catastrophique dont je ne me rappelle que d'une seule scène hallucinante, ce passage où la moto de Ghost Rider faisait fondre les parcmètres avant de faire un saut de folie pour remonter un building (sans prendre l'ascenseur, direct sur la paroi, ça ...

Si le premier Ghost Rider se prenait au sérieux, tout en étant d'un inintérêt profond, ce Ghost Rider : L'Esprit de vengeance est une merde totale et assumée. Les raccords sont immondes, les effets spéciaux désastreux, les dialogues d'une nullité inégalée, et le jeu ...