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Grand départ
GRAND DÉPART en VOD
- De
- 2013
- 79 mn
Disponible avec les tickets À LA CARTE
LOUER dès 2.99€
ACHETER dès 7.99€
Entre la figure écrasante d’un frère cyclothymique, et celle d’un père atteint d’une folie neurodégénérative aussi drôle qu’inquiétante, Romain ne peut plus se contenter d’être celui qu’il a toujours été : le garçon qui fait ce qu’on attend de lui sans broncher. A l’aube de la trentaine, il est grand temps qu’il affronte enfin son père cinglé, son frère cynique...
Disponible avec les tickets À LA CARTE
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- Comédie
- France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
2 MIN APRÈS
LES AVIS SENS CRITIQUE
Les + de filmo
1 MIN AVANT
Avoir trente ans n’est pas facile, même quand on a un bon job. Comment s’imposer face à un frère intelligent, un peu méprisant, homosexuel revendiqué et provocateur, et un père trop haut en couleur ? Etrangement, c’est la maladie de son père qui va aider Romain à décider vraiment de sa vie...
Nicolas Mercier aborde joliment les thèmes sempiternels de la famille et de la difficulté à y trouver une place. Il le fait avec tendresse, mais avec une varie causticité qu’il avait déjà démontrée en tant que scénariste de Mon pire cauchemar d’Anne Fontaine ou dans la série Clara Sheller. Certaines situations sont dessinées avec justesse et malice : une histoire de billets de Monopoly pour que le père atteint de démence précoce se croit encore un homme utile, une scène où Romain est appelé à la rescousse par son frère une nuit, ou encore ces ballades nocturnes entre père et fils quitte à s’endormir le lendemain au boulot.
Dans ce film, il y a des blagues qui ne sont jamais loin des larmes, et des disputes qui ne sont jamais loin de la complicité. Ce genre de comédie dramatique a besoin d’un casting sans faute et c’est le cas : très bonne idée d’avoir fait de Pio Marmai et Jérémie Elkaïm deux frères pas si ennemis. Les deux acteurs gardent toujours le cap d’une belle légèreté. Entre eux, il y a Eddy Mitchell qui se régale, retrouvant sa truculence du Bonheur est dans le pré dans le rôle du papa maboule mais dont la démence n’est pas si mauvaise conseillère que ça...
Nicolas Mercier aborde joliment les thèmes sempiternels de la famille et de la difficulté à y trouver une place. Il le fait avec tendresse, mais avec une varie causticité qu’il avait déjà démontrée en tant que scénariste de Mon pire cauchemar d’Anne Fontaine ou dans la série Clara Sheller. Certaines situations sont dessinées avec justesse et malice : une histoire de billets de Monopoly pour que le père atteint de démence précoce se croit encore un homme utile, une scène où Romain est appelé à la rescousse par son frère une nuit, ou encore ces ballades nocturnes entre père et fils quitte à s’endormir le lendemain au boulot.
Dans ce film, il y a des blagues qui ne sont jamais loin des larmes, et des disputes qui ne sont jamais loin de la complicité. Ce genre de comédie dramatique a besoin d’un casting sans faute et c’est le cas : très bonne idée d’avoir fait de Pio Marmai et Jérémie Elkaïm deux frères pas si ennemis. Les deux acteurs gardent toujours le cap d’une belle légèreté. Entre eux, il y a Eddy Mitchell qui se régale, retrouvant sa truculence du Bonheur est dans le pré dans le rôle du papa maboule mais dont la démence n’est pas si mauvaise conseillère que ça...
Dans le même genre vous pouvez trouver LE FILS DE LA MARIÉE DE JUAN JOSÉ CAMPANELLA. (Avant le magnifique Dans ses yeux, Juan José Campanella avait réalisé cette merveilleuse comédie, fine et émouvante, sur la famille, la vieillesse et la maladie. A découvrir !) ou encore LE PREMIER JOUR DU RESTE DE MA VIE DE RÉMI BEZANÇON (Une famille comme tant d'autre avec les enfants qui deviennent adultes, les parents qui vieillissent, des disputes, des séparations et beaucoup d'amour, de musique et de tendresse. Un film délicieux qui révéla Pio Marmaï.).
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