HAPPY FEET 2

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En 2006 sortait Happy Feet de George Miller. L’histoire de Mumble, un jeune manchot qui, contrairement au reste de sa colonie préfère la danse et les claquettes au chant. Le succès aux Etats-Unis a été tel que le film a reçu l’oscar du meilleur dessin animé et que l’expression Happy Feet  désigne maintenant l’action de faire des claquettes. Cinq ans plus tard, sortait la suite, dont le titre hélas est devenu synonyme de flop, Happy Feet 2 ayant été boudé par le public américain.

Pourtant Happy Feet 2 disposait d’un budget colossal, 130 millions de dollars, du savoir faire d’un grand réalisateur, toujours George Miller, et d’un casting de voix de stars pour doubler les manchots et tous les autres animaux de ce dessin animé en image de synthèses filmé en 3D: Elijah Wood, Robin Williams, Pink – qui a remplacé Britany Murphy décédé après le début du tournage, Matt Damon ou encore Brad Pitt, qui interprètent eux même leur chanson. "Je vais faire une croix sur mon amour-propre, a déclaré Brad Pitt. Je vais tout simplement faire ce que je peux et tenter de chanter."

Dans cette suite, Mumble partage la vedette avec son fils, Erik, qui est allergique à la danse. Erik lui rêve de voler. Jusqu’au jour où, il découvre que son père a bien des qualités quand il s’agit de combattre le danger. Fable familiale et écologique haute en couleur, Happy Feet 2  est un film qui devrait vous donner des ailes…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BABE, UN COCHON DANS LA VILLE (L'histoire d'un cochon racontée par George Miller.) ou encore LA MARCHE DE L'EMPEREUR (La véritable histoire des manchots empereurs par Luc Jacquet).

C’est dans une petite bourgade du Queensland, en Australie, que George Miller et né en 1945. Il entreprend d’abord des études de médecine avant de décider de s’orienter vers le cinéma. En 1971, il réalise un premier court métrage: Violence in the cinema part 1. Le film est très remarqué et annonciateur de la suite de la carrière du réalisateur. En 1979, sort Mad Max avec Mel Gibson. La violence du film surprend et élève George Miller au rang des réalisateurs à suivre.

Or il s’avère être d’abord un réalisateur à suite ! En 1981, puis en 1985, il réalise les épisodes 2 et 3 de Mad Max avant de s’attaquer en 1987 à une comédie satirico-fantastique avec Les sorcières d’Eastwick. Un film où Cher, Susan Sarandon et Michelle Pfeiffer se crêpent le chignon avec un diable personnifié par Jack Nicholson. Puis en 1992, George Miller revient à ses premières amours avec le drame familial et médicale Lorenzo.

C’est trois ans plus tard, en 1995, que sa carrière prend un virage à 180°. George Miller produit un film pour enfant: Babe, le cochon devenu berger. En 1998, il en écrit la suite qu’il réalise à la plus grande surprise des fans de Mad Max. Huit ans plus tard, le réalisateur confirme qu’il s’est rangé des voitures et que la violence au cinéma n’a plus d’intérêt pour lui avec le premier Happy Feet auquel il donne une suite en 2011. C’est sûr, George Miller est retombé en enfance. 

Voir débouler, cinq ans plus tard, une suite au merveilleux "Happy feet" avait de quoi laisser perplexe, surtout après une bande-annonce laissant entrevoir un spectacle inoffensif, soit tout ce que n'était pas l'original. Mais c'était sans compter le génie de George Miller. Laissant ...

Ne jamais douter de George Miller et de ses suites, telle est la leçon répétée par Happy Feet 2. D'une ambition gargantuesque, le réalisateur australien livre avec ce second chapitre un film transcendant les formes et les genres avec une maestria telle qu'un seul visionnage ...

Trois franchises, trois manières de brosser les environnements hostiles et les espèces primitives qui y vivent. "Max"," Babe" et "Mumble" tentent de survivre quelque part au milieu de la chaîne alimentaire tout en se raccrochant à l'Amour, la Vengeance ou l'Espoir. Que les ...