JOYEUSE FÊTE DES MÈRES

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Il est des cadeaux qui ne s’oublient pas. Si vous pensez à un diamant, un séjour de rêve aux Maldives ou une voiture de sport, je dis halte-là ! Non, je parle de ces colliers de nouilles, de ces porte-aiguilles en feutrine ou de ses statues de pâtes à sel qui chaque année à la fin du mois de mai font le bonheur des mamans lors de la Fête des mères.

Le film qui va suivre ne s’intéresse pas à ces présents (pensés avec le cœur mais confectionnés disons-le gentiment avec les pieds), mais plutôt à plusieurs femmes qui vont connaître des émotions très spéciales ce jour-là… Elles sont célibataire, mariées, heureuses, seules, dépressives, méchantes ou maladroites, elles sont mères, filles ou femmes tout simplement mais toutes ont un point commun : jamais elles n’oublieront la fête des mères de cette année !

Julia Roberts, Jennifer Aniston, Kate Hudson et quelques autres (dont de formidables personnages masculins) vous attendent pour une tendre et réjouissante comédie familiale réalisée par le regretté Garry Marshall…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver VALENTINE'S DAY (Les grands rendez-vous du calendrier peuvent être le prétexte de formidables comédies romantiques et familiales... 2 films signés Garry Marshall.) ou encore LES MILLER, UNE FAMILLE EN HERBE (Jennifer Aniston au casting de ces deux comédies qui mêlent tendresse et famille avec une belle idée : la réconciliation !).

Garry Marshall nous a quittés au beau milieu de l’été 2016. Joyeuse fête des mères restera donc l’ultime témoignage de son cinéma, marqué par des films à la fois élégants et réjouissants. Ce n’est pas lui faire injure que de dire que depuis les années 2000, il avait plutôt tendance à exploiter un filon devenu très rentable : rassembler un casting de rêve (composé d’une ribambelle de stars) pour le confronter à un événement connu de tous et fédérateur. Happy new year en 2011, Valentine’s day en 2010 et donc celui-ci ne révolutionneront certes pas l’histoire du cinéma mais quitte à évoquer la Saint Sylvestre ou la Saint Valentin, autant le faire de cette manière-là : avec du cœur et des rires.

Restaient en stock la Fête des pères, celle des voisins ou celle de la musique mais le sieur Garry n’aura pas eu le temps de s’y intéresser… Je taquine gentiment sa mémoire car ce réalisateur laisse tout de même quelques longs métrages plus ambitieux dont l'un fait même figure de référence en matière de comédie romantique. Je parle bien évidemment de Pretty woman, sorti sur nos écrans en 1990 avec Julia Roberts et Richard Gere. Une sorte de Cendrillon des temps moderne dans lequel une prostituée des boulevards de Los Angeles va tomber amoureuse d’un milliardaire qui décide de l’engager pour passer du temps à ses côtés. Délicieusement amoral et corrosif, le film fut un des très gros succès cette année-là, lançant définitivement la carrière de Miss Roberts et relançant le genre « rom-com », popularisé en son temps par des talents comme Billy Wilder ou Ernst Lubitsch…  

Fort de ce triomphe, Garry Marshall, (révélé en 1984 grâce au Kid de la plage avec Matt Dillon), enchaînera avec Frankie et Johnny en 1991, épatante confrontation entre un Al Pacino repris de justice apprenti cuistôt et une Michèle Pfieffer serveuse rugueuse au grand cœur. Film sous-estimé à redécouvrir d’urgence !

Gary Marshall essentiellement connu pour la réalisation de Pretty Woman n'en est pas à son premier coup d'essai pour reproduire, à l'américaine la recette de "Love Actually" ! Nous avions déjà eu droit en 2010 à Valentine's Day, suivi l'année suivante de Happy New Year, ...