KHAMSA en VOD
- De
- 2008
- 108 mn
Marco, 11 ans, a été placé en famille d’accueil par la justice. Il fugue pour retourner dans le camp de gitans marseillais où il a grandi. Il y retrouve son père qui n’a guère envie de le reprendre, son cousin Tony le nain, avec qui il rêve de faire fortune dans les combats de coq, et ses amis Coyotte et Rachitique, qui l’entrainent dans la délinquance.
- Drame
- France
- Tous publics
1 MIN AVANT
Les films de Karim Dridi ont pour point commun de faire jaillir une violence sous-jacente qui ne demande qu’à s’exprimer, dans l’espoir d’un peu de compassion et de tendresse. On se souvient de sa vision du Paris nocturne lors de son film Pigalle, du monde de dealers marseillais dans Bye Bye, de son hommage à Cuba à travers Cuba Feliz ou encore des cités en fusion avec Chouf.
Dans Khamsa qui est un symbole utilisé comme protecteur contre le mauvais œil, Karim Dridi a placé sa caméra dans un camp de gitans où il voit revenir le jeune Marco, 11 ans, qui s’est échappé de sa famille d’accueil. Son retour parmi les siens ne se fera pas sans heurts, car il va basculer dans la délinquance juvénile, entre menus larcins et cambriolages plus importants.
Pourtant, Marco ne perd jamais de vue un bonheur qui ne lui parvient pas. Pas encore du moins, tant l’empathie que le spectateur ressent pour Marco est forte. C’est là le talent de Karim Dridi : traduire l’invisible et le rendre palpable, parvenir à donner des bribes d’espoir, là où on a l’impression que seules vivent les ténèbres. Et transformer son destin en porte-bonheur, comme le titre du film…
Dans le même genre vous pouvez trouver OLIVER TWIST (1948) (Le roman de Dickens est la plus célèbre histoire d'enfants des rues. Chaque image de cette version réalisée par David Lean en 1948 semble sortir d'une gravure d'époque.) ou encore SWING (Tony Gatlif n'a de cesse de filmer les communautés gitanes de France et d'ailleurs. Il évoque ici l'enfance et la musique.).