L'ARME FATALE 4

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Onze ans après le premier film de la saga, L’Arme fatale 4 (1998) réunit encore une fois le duo de flics campés par Mel Gibson et Danny Glover. En plus des deux stars, ce sont six autres interprètes qui ont repris le même rôle dans les quatre films  la femme et les enfants du flic campé par Danny Glover, mais aussi Steve Kahan qui campe leur supérieur et Mary Ellen Trainor la psychiatre de la police. Le coup de génie de cette série pas comme les autres est d’avoir ajouté à chaque épisode un personnage truculent interprété par une vedette qui revient ensuite à chaque film. C’est ainsi que L’Arme fatale 2 a vu l’intrusion de Joe Pesci dans le rôle de l’ineffable Leo Getz, tandis que le troisième volet marquait l’arrivée de Rene Russo en amoureuse de Mel Gibson pas encore remis de son veuvage. Leur relation s’intensifie dans L’Arme fatale 4, tandis que Danny Glover gagne, lui, un gendre en la personne de Chris Tucker remarqué alors dans Le Flic de Beverly Hills 2.

Dans la série L’Arme fatale, ce goût des retrouvailles amicales et familiales se marie d’autant mieux avec l’action policière que chaque enquête aborde un fait de société du point de vue des deux héros. Ici c’est l’émigration clandestine chinoise. Et le flic campé par Danny Glover se retrouve à héberger chez lui une famille pour la sauver des griffes du redoutable Wah Sing Ku, parrain d’une triade chinoise. Pour ce rôle, la production avait sollicité Jackie Chan mais celui-ci a décliné car il refuse de jouer les méchants. A la place, le producteur Joel Silver a pensé à Jet Li qu’il avait admiré dans Fist of Legend, la nouvelle fureur de vaincre, remake de la mythique Fureur de vaincre avec Bruce Lee. Jet Li était déjà une vedette. Mais il n’avait alors joué qu’en Asie et que des rôles de gentil. Le succès de L’Arme fatale 4 lui a ouvert les portes d’une carrière hollywoodienne qui lui a permis d’enchaîner les succès, de Roméo doit mourir à La Momie 3 en 2008.

 
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Le côté saga familiale de L’Arme fatale est particulièrement marqué dans ce quatrième volet avec son générique de fin sous forme de photos de familles. Il explique sans doute le choix du scénariste Channing Gibson. Celui-ci n’avait encore rien écrit pour le cinéma, mais il s’était illustré à la télévision en signant une saison complète de NYPD Blue. Une série qui mêle vie privée et vie professionnelle des policiers.

L’unité de la série Arme fatale n’est pas seulement assurée par ses interprètes qu’on retrouve de film en film. Son chef d’orchestre est Richard Donner, réalisateur et producteur des quatre volets. Habitué aux superproductions à effets spéciaux (comme Superman en 1978), il a par ailleurs dirigé Mel Gibson dans deux autres films, Maverick (1994) et Complots (1997). Il a coproduit ce dernier avec Joel Silver comme la saga des Armes fatales. Joel Silver est un producteur bien connu des amateurs de blockbusters puisqu’on lui doit notamment les Matrix et les Die Hard avec Bruce Willis. Ajoutons qu’avant L’Arme fatale, il avait mis au goût du jour, dès 1982, le concept explosif du tandem un flic blanc/un flic black avec 48 heures.

Fidèle à la réputation d’une série réputée pour ses séquences d’action, L’Arme fatale 4 propose une ouverture très spectaculaire, avec explosions en cascades filmées à 16 caméras. L’autre grand moment de bravoure est la poursuite sur l’autoroute où l’on voit le personnage de Mel Gibson traîné sur l’asphalte à l’intérieur d’une petite table de bar. Il faut savoir que c’est l’acteur lui-même qui a assuré cette cascade, les prises de vues se déroulant sur une portion d’autoroute réservée au tournage. Comme la ville de Los Angeles refusait les autorisations pour cette séquence, c’est à Las Vegas qu’elle a été tournée. A cet effet, la ville des casinos avait mis à la disposition de la production pendant quinze jours trois miles de la nouvelle autoroute 215 qu’elle venait de construire.
Après le succès de ce quatrième volet, on peut se demander pourquoi il n’y a pas eu d’Arme fatale 5. En 2004, Richard Donner, qui avait justement besoin de se remettre de l’échec de son Prisonniers du temps, a soulevé le problème, prétendant même qu’il avait une très bonne idée de scénario. Mais il précisait aussi que ce projet n’avait de sens que si Mel Gibson était de la partie. Or ce dernier, qui s’était déjà fait tirer l’oreille et payé à prix d’or pour jouer dans L’Arme fatale 4, lui a répondu par média interposé qu’il était désormais trop vieux pour accepter des rôles aussi physiques. Et ce n’est évidemment pas le succès planétaire de sa Passion du Christ qui l’a incité à rempiler dans L’Arme fatale.

L'Arme Fatale 4 Quelle plus belle fin pour une saga que ce film. On voit que nos héros vont devoir passer la main à la nouvelle génération. On voit bien qu'il y a comme un air de famille tout au long du film. Un film où le rire est à la fête avec des cascades toujours plus ...

Quand le premier " L'arme fatale" est sorti j'étais très jeune et j'ai donc grandi avec cette saga ! Objectivement il est de loin le moins bon de la série mais derrière ces défauts on trouve de bonnes intentions et quelques bonnes idées ! Et puis un avis est toujours subjectif....! Le ...

C'est assez difficile de noter ce film ; par rapport aux précédents opus, il peut sembler moins abouti et moins convaincant, tout en laissant quand même un sentiment de satisfaction. C'est parce que ce 4ème volet de la saga a été tourné dans la précipitation la plus totale, ...