L'OBSCÉNITÉ ET LA FUREUR, LA VÉRITABLE HISTOIRE DES SEX PISTOLS

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No future qu’ils disaient. C’était à la fin des années 70, le bal des guitares hurlantes, des épingles à nourrice et des provos anarchisante. Sans les sex pistols la face du rock en eut été changée. Il fallut alors parler de punk. En 2000 un cinéaste anglais fait vingt ans après le bilan du futur. Cet homme s’appelle Julien Temple et son film s’intitule « L’obscenité et la fureur ». Un méchant document sur l’année 76 où dans une ambiance de ringardise télé, d’émeutes sociales et raciales, de paupérisation et de thatchérite aiguë l’apocalypse s’abat sur Londres. Johnny Rotten, Sid Vicious et leur petits camarades vont en 26 mois et un album mettre le feu à la perfide Albion. On va voir Bowie, Alice Cooper, Brian Ferry, des bobbies, des rastas, des teddy boys, et des poubelles. Décidément même au fond du trou on ne s’ennuie jamais en angleterre.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SID AND NANCY D'ALEX COX (1986) ou encore TRAINSPOTTING DE DANNY BOYLE (1996) .

On se souvient du cinéaste Julien Temple pour avoir signé une comédie musicale haute en couleur mais qui n’eut pas le succès espéré, c’était « Absolute beginners » avec David Bowie en 1986. Mais Temple est aussi le gardien de l’histoire du rock’n roll. Pas seulement parce qu’il a aligné quelques uns des plus grands clips des années 80 pour des gens comme Bowie , Iggy Pop , Mick Jagger, Witney Huston ou Paul Mc Cartney mais aussi parce qu’il a lancé des chantiers documentaires importants sur les faits de sociétés, la mode, la musique et la révolution. On citera « la grande escroquerie du rock’n roll » en 1980, premier film, premier documentaire sur la genèse des Sex Pistols qu’il a suivi partout en buvant de la bière et avec les cheveux en l’air. Mais encore une bargerie musicalo-science-fictionnesque intitulée « Earth girls are easy » en 1987. Mais il revint toujours à ses premières amours le punk. Outre le film que vous venez de voir, Temple a remit le couvert en 2007 avec « Joe strummer the future is unwritten » sur le destin du leader de l’autre groupe phare de ces années folles, les Clash. Il faut dire aussi que, shocking, les Sex Pistols ont fini par accepter de voir le futur en face et sont revenus sur scène. Mais, comme on dit chez les punks « nevermind the bollocks ».