LA CÉRÉMONIE

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Masuo et sa cousine Ritsuko reçoivent un télégramme de leur cousin Terumichi, où il leur annonce sa mort. Ils partent le retrouver sur l’île où il habite. Durant le voyage, Masuo se remémore les étapes de son existence, entre 1947 et 1971.

Masuo naît en Mandchourie, dans une région de la Chine occupée par le Japon. Son père s’est suicidé à la fin de la guerre et c’est son grand-père, un homme autoritaire et cruel, qui dirige la famille et la puissante entreprise familiale.

Les tensions entre les membres de la famille ressortent toujours au moment des grandes cérémonies (enterrement, mariages, anniversaires).

 
Dans le même genre vous pouvez trouver FESTEN (Une destruction en règle des valeurs familiales, réalisée par un jeune cinéaste danois, dans l'esprit réaliste du "Dogme95") ou encore YIYI (Le taïwanais Edward Yang réalise un autre film sur la famille, qui contient de longues scènes de mariage. Il est autrement plus tendre qu'Ôshima.).

Critique initialement publiée sur mon blog : http://nebalestuncon.over-blog.com/2018/05/la-ceremonie-de-nagisa-oshima.html J’ai finalement assez peu pratiqué le cinéma d’Ôshima Nagisa – celui dont on avait fait le chien fou de la « nouvelle vague » japonaise ...

(...)Même si Nagisa Ôshima semble se réinventer à chaque long-métrage, on retrouve de nombreuses constantes au sein de sa filmographie. L’une d’elle est le fameux code du bushido, et son implantation dans la sphère familiale japonaise. Comme Journal d’un Voleur de Shinjuku ...

Considéré comme un des sommets d’Ôshima, c’est jusqu’à présent le film le moins accessible, le plus complexe que j’ai vu du cinéaste. Récit articulé autour de cérémonies et de flash back, on y voit une famille se détruire à petit feu au fil des époques, Ôshima ...