LA MAIN DU DIABLE en VOD
- De
- 1943
- 78 mn
Disponible avec les tickets À LA CARTE
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Parce que Jean Devaivre a tourné certains passages mémorables du film, dont celui du jugement!
Dans un relais de montagne fréquenté par des randonneurs, un homme aux abois fait irruption, portant avec lui un mystérieux paquet qu’il garde en permanence auprès de lui. A la faveur d’une coupure de courant consécutive à un orage, le paquet disparaît. Effondré, l’homme se met à raconter son histoire. Son nom est Roland Brissot, il est peintre, et il a acheté un talisman sensé...
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- Fantastique / Horreur
- France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
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Inspiré de la nouvelle de Gérard de Nerval La main enchantée, La main du diable de Maurice Tourneur est un des rares exemples d’incursion française dans le cinéma fantastique. C’est d’autant plus étonnant que le film a été produit pendant l’Occupation, sous la supervision de la compagnie Continental films, créée par les nazis pour produire des programmes de divertissement légers et anodins.
Ca n’a pas empêché le scénariste Jean-Paul le Chanois de moderniser un sujet faustien en imaginant un peintre médiocre, joué par Pierre Fresnay, qui passe un pacte avec le diable pour avoir du succès. Même s’il n’y a pas de quoi chercher des sous-entendus subversifs cachés, on peut apprécier le parti pris audacieux de représenter le diable comme un personnage anodin, ce qui est une façon assez convaincante de montrer que le mal est banal et ordinaire.
Maurice Tourneur, qui avait appris la réalisation à Hollywood dès le début des années 20, maîtrisait parfaitement le métier et a réussi à donner une grande classe à une histoire qui aurait pu tomber à plat en d’autres mains.
Ca n’a pas empêché le scénariste Jean-Paul le Chanois de moderniser un sujet faustien en imaginant un peintre médiocre, joué par Pierre Fresnay, qui passe un pacte avec le diable pour avoir du succès. Même s’il n’y a pas de quoi chercher des sous-entendus subversifs cachés, on peut apprécier le parti pris audacieux de représenter le diable comme un personnage anodin, ce qui est une façon assez convaincante de montrer que le mal est banal et ordinaire.
Maurice Tourneur, qui avait appris la réalisation à Hollywood dès le début des années 20, maîtrisait parfaitement le métier et a réussi à donner une grande classe à une histoire qui aurait pu tomber à plat en d’autres mains.
Dans le même genre vous pouvez trouver LA CHARRETTE FANTÔME (Déjà un rare exemple d'incursion du surnaturel dans un film français) ou encore LA BEAUTÉ DU DIABLE (Encore une variation sur le thème de Faust).