LA NUIT AU MUSÉE 2

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On prend les mêmes et on recommence. Ou presque. En effet, ce deuxième opus de La nuit au musée, sorti trois ans après le premier, réuni une nouvelle fois Shawn Levy à la réalisation, Chris Columbus à la production, Alan Silvestri à la musique et Ben Stiller dans le rôle du gardien de nuit au grand coeur.

Cette fois, la bande du Musée d’histoire naturelle de New York se voit déménager à Washington pour rejoindre la collection permanente du Smithsonian. Ils laissent ainsi leur place à des hologrammes censés rendre le musée plus moderne. Mais comme Dexter, le singe capucin taquin a embarqué la tablette magique, c’est cette fois tout le Smithsonian qui prend vie. En parallèle, un pharaon veut gouverner le monde.

Tourné en partie dans ce qui est le plus grand réseau de musées et centres de recherches du monde, ce deuxième opus voit les choses en grand et insère de nouveaux personnages tels que Amelia Earhart, jouée par Amy Adams, Al Capone interprété par Jon Bernthal mais aussi et surtout notre Napoléon national incarné par le non moins célèbre Alain Chabat.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver UN INDIEN DANS LE PLACARD DE FRANK OZ (Dans les deux films, un objet magique donne vie à des figurines, poupées, jouets ou statues...) ou encore LA NUIT AU MUSÉE DE SHAWN LEVY (Il s'agit du premier opus de la saga).

On peut dire ce qu’on veut d’Avengers et de sa grande réunion de superhéros mais bien avant, La nuit au musée 2 avait déjà réalisé ce type de grand raout. Il s’agit ici cependant de héros de l’histoire avec un grand H. Mais qui peut prétendre réunir dans un même endroit Theodore Roosevelt, Napoléon, Al Capone, Amelia Earhart, Attila ou encore Abraham Lincoln? Encore mieux du côté du casting qui rassemble la crème des acteurs américains allant de Ben Stiller à Robin Williams en passant par Bill Hader, Rami Malek, Craig Robinson, Owen Wilson et Amy Adams. Et bien sûr Alain Chabat, sûrement le meilleur ambassadeur français pour ce type de production au budget de 150 millions de dollars.

Cette fois, La nuit au musée a décidé de changer de lieu et de quitter le Musée d’histoire naturelle de New York pour se diriger vers la Smithsonian Institution à Washington. Il s’agit d’un vaste complexe de dix-neuf musées et neuf centres de recherche géré par le gouvernement américain et créé en 1846. Il a été très difficile pour l’équipe du film d’obtenir le droit de tourner sur place, ils ont même dû compter sur le soutien d’un sénateur pour avoir cette autorisation. Finalement peu de scènes y ont été tournées car l’Institut refusant de fermer ses portes pour le film, il fallait composer avec les visiteurs. Pour le reste, des décors ont été recréés à Vancouver.

Par exemple, pour le musée dédié aux navettes et à l’espace, l’équipe a loué un terrain sur un chantier naval car ils voulaient pouvoir utiliser de vraies fusées fonctionnelles, plutôt que des images de synthèses. Pour cela, l’équipe technique a utilisé de l’azote liquide pour imiter la fumée et des lance-flammes pour la mise à feu des réacteurs. Par ailleurs, la reproduction du musée des mers et des océans est considérée comme l’un des plus grands décors du cinéma à avoir jamais été construit et l’un des avions qui y est exposé est authentique puisqu’il s’agit de l’hydravion F104. Si tout n’est pas tout à fait exact dans les liens historiques ou dans les proportions, l’équipe de La Nuit au musée 2 a tout de même eu un souci du détail qu’elle réactiverapour le 3e opus sorti en 2015 et qui se déroule cette fois au British Museum.

Réalisée en 2009, La nuit au musée 2 est une copie du premier sauf que le long-métrage se déroule dans les archives nationales de Washington, avec beaucoup plus de personnages pour nous offrir un divertissement cinématographique plus jubilatoire que le précédent film, ...

Peut-on faire plus immersif et attractif que « La nuit au musée 1 »? Exit « le musée d'histoire naturelle » de New York, bienvenue au « Smithsonian Museum » où Larry Daley va devoir sauver ses amis. Une aventure plus riche, un humour omniprésent, pour un nouveau délire ...

Une fois n'est pas coutume, cette suite est meilleure que le film original ! Plus de recherche, plus de gags, un Hank Azaria au meilleur de sa forme... Alors que le premier avait souvent tendance à prendre des longueurs, celui-ci n'arrête pas un instant. On prend vraiment joie ...