LE DERNIER DES 6 en VOD
- De
- 1941
- 89 mn
- Policier / Suspense
- France
- Tous publics
1 MIN AVANT
Ancien assistant de Jean Grémillon et de René Clair, le cinéaste Georges Lacombe n’a pas quarante ans en septembre 1941, lorsque sort (au Normandie sur les Champs-Elysées) son douzième long métrage en dix ans, le Dernier des six, première adaptation française d’un roman du belge Stanislas-André Steeman, adaptation signée Henri-Georges Clouzot, pas encore réalisateur.
Six copains se sont donné rendez-vous dans cinq ans pour se partager l’argent que, d’ici là, ils auront amassé chacun de leur côté. Les retrouvailles approchent, mais deux d’entre eux disparaissent mystérieusement. L’enquête menée par le commissaire Wens n’empêchera pas l’hécatombe de se poursuivre, avant qu’il ne mette la main sur le fameux « dernier des six », forcement coupable !
Comme dans l’Assassin habite... au 21, que réalisera lui-même Clouzot un an plus tard, c’est Pierre Fresnay qui incarne, ici, le commissaire Wens, déjà flanqué de sa pétulante et insupportable maîtresse, la chanteuse Mila Malou, alias Suzy Delair, personnage inventé par Clouzot, totalement absent de l’œuvre de Steeman. Dans la très collaborationniste revue « Ciné-Mondial », Jean-Georges Auriol, futur pilier des Cahiers du cinéma, écrira : « Le meilleur film français de la saison est peut-être le Dernier des six », insistant sur « l’adaptation intelligente et le dialogue brillant » de celui qui, au générique, n’apparaît pour le moment que sous le simple nom de « Georges Clouzot » !
Dans le même genre vous pouvez trouver CÉCILE EST MORTE (Une enquête du commissaire Maigret. Comme Wens, Maigret a été créé par un romancier belge, mais fit les grandes heures du cinéma français.) ou encore L’ASSASSIN HABITE AU 21 (Scénariste du "Dernier des six", Henri-Georges Clouzot en réalise la suite, qui est aujourd’hui plus connue que l’original. Pierre Fresnay et Suzy Delair reprennent leurs rôles.).