LES DENTS DE LA NUIT

en VOD

Mais kess-que c’est que ça ? Un film d’horreur comique ? Ou bien une comédie d’épouvante ? Vous l’avez compris, Les dents de la nuit surfe à la lisière de deux genres tout à fait complémentaires, qui par le passé ont donné quelques bijoux comme Le bal des vampires de Roman Polanski, ou, dans un registre encore plus burlesque, la série des Scary Movie. Seulement voilà, la particularité ici est qu’il s’agît non pas d’une production américaine, mais bien française.

L’histoire nous entraine dans le sillage d’un trio composé d’une fille et deux garçons, spécialisés dans le squat de fêtes auxquelles ils ne sont pas invités. Seulement voilà, lors de l’une d’elles, leur opportunisme et leur roublardise va les conduire dans une folle night organisée par des zombies affamés qui voudront les bouffer tout cru. 

En 2006, deux ans avant la sortie des Dents de la nuit, Eric Lavaine avait réalisé un film de la même veine, Poltergay, conçu comme une parodie de films de fantômes. Ici, les réalisateurs Vincent Lobelle et Stephen Cafiero, venus du monde de la pub, vont un peu plus loin dans le soin accordé à la réalisation, citant le cinéma de James Gray comme source d’inspiration, ce qui surprend, mais donne aussi une idée de leur ambition artistique.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SHAUN OF THE DEAD (La crème de la comédie horrifique : un groupe d'anglais glandeurs échappe à une invasion de zombies) ou encore LES MORSURES DE L'AUBE (D'autres vampires made in France, dirigés pour son premier film par le présentateur Antoine de Caunes.).

La présence lunaire de Sam Karman dans la comédie d’épouvante que vous venez de voir, donne une autre indication sur les influences des deux réalisateurs, fans absolus des Nuls et de leur Cité de la peur, bien sûr.  Si Les dents de la nuit fonctionne, c’est parce que, parfaitement inspirés par leur film fétiche, Lobelle et Cafiero mettent la gomme côté humour, sans ne jamais rien lâcher côté frisson.

Le scénario dissimule un autre tandem : celui qui forment Jean-Patrick Benes et Allan Mauduit, les réalisateurs de Vilaine qu’interprétait Marilou Berry. Depuis, le grand public a appris à les connaître un peu mieux, grâce au succès de la série Kaboul Kitchen qu’ils ont également écrite et réalisée. A leur côté, pour l’écriture des dialogues, vous aurez peut-être noté au générique, la présence d’un autre duo, Mathieu Delaporte et Alexandre de La Patellière autrement dit les futurs auteurs à succès du Prénom.

A l’instar des meilleurs films de genre, Les dents de la nuit ne lésine pas sur les moyens consacrés aux effets spéciaux et de maquillage. Ainsi, Stéphane Freiss subissait, c’est vraiment le mot, six heures de préparation avant de tourner. Idem pour Tchéky Karyo qui interprète le seigneur des vampires. Précisons enfin que Les dents de la nuit a été porté par trois producteurs, dont David Gaucquié. Un professionnel aux goûts éclectiques puisqu’on trouve son nom au générique de films aussi différents que Médecin de campagne de Thomas Lilti ou encore Ouvert la nuit d’Édouard Baer.

Complètement barge et décalée, cette parodie inspirée dans les grandes lignes du bal des vampires et d'une nuit en enfer et qui à ce jour est démolie aujourd'hui par la critique intello, deviendra culte dans quelques années, par cette même critique intello. Rien que ...

D'entrée de jeu, je vous le confie, j'ai le sentiment que "Les Dents de la Nuit" est un digne héritage de "La Cité de la Peur". Le film raconte l'histoire de trois amis qui aiment squatter les soirées. Et plus particulièrement Sam ("Hey salut, moi c'est Chico !"). L'obsession ...

Une chose très curieuse c'est passé durant le visionnage de ce film, j'ai simplement eu l'impression que "Les Nuls" avait ressuscité ! Gags improbables, potaches, jeu de mots ; tout y passe ; mais le plus drôle, c'est que c'est drôle justement. Un gentil délire made in france, ...