LES REINES DU RING

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J’ai dit représentantes car dans le film de Jean-Marc Rudniki, il s’agit bien de catcheuses. Oh, bien sûr, à l’origine, vous allez plutôt rencontrer des caissières de supermarché mais pour venir en aide à l’une d’entre elles, ces dames vont bien vite abandonner la frappe sur leurs caisses enregistreuses pour passer à la frappe tout court ! 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver THE WRESTLER (Le catch est un spectacle total sur un ring mais le cinéma s'y est rarement intéressé. Mickey Rourke ou Nathalie Baye en proposent deux visions différentes mais réunies par l'amitié...) ou encore LES TRIBULATIONS D'UNE CAISSIERE (De la réserve aux tapis de caisse en passant par le rayon fruits et légumes, il s'en passe de belles dans nos supermarchés ! Ces deux films allient comédie et sentiments et pour vous, vont hyper marcher !).

Pour Marilou Berry, (blessée justement aux cervicales quelques jours avant le début du tournage) et Corinne Masiero, apprendre les différentes techniques du catch a été une vraie source de bonheur, un plaisir de gamines ! Mais pour Nathalie Baye et Audrey Fleurot, ce challenge nécessaire a été une sacrée paire de manche. Toutes ont cependant tenu le pari jusqu’au bout : à part quelques scènes un peu plus risquées, tout ce que vous venez de voir a été réellement accompli par les quatre actrices. Ceci dit, quand il a fallu se retrouver en tenue face à des vraies catcheuses professionnelles, l’histoire a pris un tour un peu plus terrifiant car ces créatures de 120 kilos étaient là, elles, pour assurer une partition très physique qu’elles maîtrisent jusqu’au bout du coup de savate ! Jean-Marc Rudniki, le réalisateur des Reines du ring signe ici son premier long métrage. S’il est largement passé par la case petit écran avant de dévier vers le grand, (on lui doit notamment les scénarios de séries comme Julie Lescaut ou Section de recherche), le metteur en scène se devait de contourner un obstacle en forme de gageure : faire du catch un objet visuel captivant.