MENTEUR

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Tel est pris qui croyait prendre ! A force de multiplier les mensonges de façon inconséquente, Jérôme, victime d’une malédiction, voit avec stupeur ses inventions les plus improbables devenir réalité : des baleines viennent même s’ébattre dans la baie de Nice.

Tournée sous le soleil de la côte d’Azur, cette comédie familiale est le remake d’un énorme succès du cinéma québécois de 2019 resté inédit en France. Derrière la caméra, Olivier Baroux, metteur en scène des Tuche, confie à Tarek Boudali, un des piliers de « la bande à Fifi » (Philippe Lacheau), le rôle de cet hyper-menteur. L’humoriste et comédien Artus interprète quant à lui le frère, compagnon de galère du galéjeur

Menteur n’est pas le portrait d’un mythomane pur et dur. Pour Olivier Baroux, Jérôme n’a rien d’un personnage malfaisant qui ferait du mal sciemment. N’empêche, ce petit malin, confronté à la série de catastrophes provoquées par ses affabulations, devra s’interroger sur la portée de ses mensonge… alors que l’attend la fusée où il est censé remplacer Thomas Pesquet !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MENTEUR, MENTEUR (Jim Carrey interprète un menteur invétéré contraint de ne dire que la vérité au long d'une journée) ou encore MENTEUR (Un film québécois, réalisé par Émile Gaudreault, dont la comédie d'Olivier Baroux est le remake).

Même s’il a beaucoup ri en découvrant le film original canadien, Olivier Baroux a accepté d’en faire le remake à condition de pouvoir le modifier à sa guise. Hors de question pour lui de se livrer à un copier/coller, il voulait proposer sa propre vision du mensonge. Il s’est aussi employé à rendre plus « hexagonale » cette comédie  dont il a gardé les « meilleurs mensonges » tout en ajoutant quelques inventions comme le Canichstan ou l’histoire de Thomas Pesquet. Le réalisateur a également renouvelé l’approche du personnage principal. Le trouvant assez antipathique au début de la version québécoise. Il a préféré qu’on s’attache plus rapidement à Jérôme, « qu’on le prenne comme un grand enfant qui se fait chopper en train de plonger le doigt dans la confiture .

Pour son casting, Olivier Baroux ne s’est pas éloigné du modèle québécois qui réunit deux comédiens aux gabarits différents pour jouer les deux frères. Il a même cherché à accentuer cette dissemblance physique avec un Jérôme au physique athlétique et un Thibault aux rondeurs assumées. Son tandem a accepté très vite de participer à l’aventure si bien que dès le processus d’écriture du scénario Tarek Boudali et Artus ont été régulièrement consultés.

La scène où l’automobile se disloque n’a pas été trop compliquée à réaliser mais Artus raconte que pendant les prises de vues le frein à main qui devait lui rester dans la main s’obstinait à rester coincé et il avait du mal à le décrocher. Le véhicule était en fait piloté par un cascadeur juché sur le toit qui disposait des véritables commandes. « Même si je savais qu’au-dessus, le conducteur était un as du volant, je n’en menais pas large », se souvient le comédien qui voyait les voitures arriver en sens inverse sans avoir la possibilité agir. Autre souvenir peu agréable pour l’acteur : la scène où il tombe en recevant les étagères bien remplies sur lui. Au fil des prises, il en était presque à regretter d’avoir suggéré ce gag !

(Vu en avant-première en la présence d'Olivier Baroux et de Tarek Boudali)Adaptation d'un film québecois jusqu'ici inconnu au bataillon en terre française, Menteur marque le retour d'Olivier Baroux, à la réalisation comme à l'écriture, après Les Tuches ...

Ce n'était pas franchement un titre de film qui m'attirait. Mais au final c'est une bonne surprise. Une comédie française où l'on sourit plus qu'on ne rit mais qui évite l'humour lourdaud et à la baltringue à la Clavier ou autres. Le film est précis, ...