NOUS, LES CHIENS

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Moong-Chi, un adorable toutou, n’aurait jamais imaginé son maître capable de l’abandonner un beau jour au milieu d’une forêt. Il doit pourtant se rendre à l’évidence : il va falloir qu’il se débrouille seul pour survivre. Heureusement pour lui, le chien des villes va croiser la route d’une meute de chiens errants et une nouvelle vie commence.

Nous, les chiens est le deuxième film des sud-coréens Oh Sung-Yoon et Lee Chong-Baek, un tandem qui avait obtenu un joli succès avec Lili, à la découverte du monde sauvage, leur première réalisation où ils racontaient les aventures et mésaventures d’une poule échappée d’un élevage en batterie. Comme dans ce précédent film, les cinéastes  livrent à nouveau un récit d’apprentissage passant de l’humour, à l’émotion.

Avec Nous les Chiens les réalisateurs expliquent qu’ils ont eu à coeur de montrer que « la vie n’est pas un don, mais plutôt un objectif que nous devons atteindre par nous- mêmes ». A travers cette histoire qui aborde le sujet inépuisable de la quête du bonheur ils ont aussi voulu souligner l’importance de la solidarité.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES ARISTOCHATS (Les aventures de chats abandonnés dans la nature) ou encore L'ILE AUX CHIENS (Un maire autoritaire décide de bannir tous les chiens de sa ville).

L’auteur-réalisateur Oh Sung-Yoon a eu l’idée du film après avoir vu un reportage télévisé sur les violences faites aux animaux. Mais il a fallu deux ans pour que le scénario de Nous, les chiens prenne ensuite sa forme définitive et quatre années de plus pour que la réalisation aboutisse. Les voix ont été enregistrées en tout premier lieu avant même la création de la première image. Les personnages ont donc été dessinés en fonction de ce que dégageait chaque comédienne, chaque comédien. Dans la version originale, c’est l’actrice Park So-Dam, la prétendue prof de dessin Jessica dans Parasite, qui prête sa voix à Ba-Mi, le principal personnage féminin.

Visuellement, Nous les chiens a choisi de se démarquer de bon nombre de films d’animation qui optent pour la 3D à 100%. Le projet des réalisateurs était de  concilier harmonieusement animation traditionnelle et 3D. Ils ont conçu numériquement les personnages de leur épopée canine mais, attachés à la peinture traditionnelle coréenne, ils ont créé à la main tous les décors. D’où un travail minutieux des paysages tant dans les formes que les couleurs. Les jeux d’ombres et de lumières dans les montagnes sont, quant à eux, empruntés aux codes du western.

L’éclairage qu’offre Nous, les chiens sur la zone démilitarisée séparant les deux Corée se démarque de celui porté d’habitude par le cinéma coréen. Ce gigantesque no man’s land  est traditionnellement associé à la guerre civile. Mais, parce que leur film parle de bonheur, de paix et de liberté, les réalisateurs ont donné à cet espace un autre visage illustrant ces trois thèmes. Cette zone est longtemps restée interdite au public. Oh Sung-yoon y avait fait son service militaire et en avait gardé une image très nette, mais il y est retourné pour les besoins du film. Et c’est avec ces souvenirs et ce qui est accessible sur Internet qu’ils ont pu reconstituer le lieu et le présenter sous un jour optimiste.

J'ai pris beaucoup de plaisir devant ce dessin animé dont l'animation pourrait en rebuter certains. Mais je pense que pour ça, il faut être soit en mode Bisounours, soit en mode "Décelons les messages que les réalisateurs ont voulu faire passer et soyons tolérants" ^^ En ...

Le film d'animation, dans l'esprit des plus étriqués, ce n'est que pour les enfants, histoire de les distraire, de vendre du produit dérivé, ou de les abêtir, surtout quand l'oeuvre se mêle de porter la bannière étoilée. Difficile donc d'échapper au classement du destiné ...

Sorti en 2011 en Corée du Sud Lili à la découverte du monde sauvage a été un immense succès dans son pays, bien mérité. Son exportation a été assez discrète mais c’est pourtant un film animé assez ambitieux, beau et touchant, qui ne peut pas laisser indifférent. Bien ...