PAPA OU MAMAN 2

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Il y a beaucoup de façons d’être un parent indigne. Mettre ses enfants en pension au fin fond de la Roumanie et ne les voir qu’aux vacances de Pâques les années bissextiles en est une. S’arranger pour ne surtout pas en avoir la garde après un divorce en est une autre… C’est celle choisie par Martin Bourboulon dans Papa ou maman, carton du box-office en 2015.

Deux ans plus tard, voici la suite des aventures de Florence, Vincent et toute leur tribu. Tout va pour le mieux au royaume de ces divorcés heureux, sauf que l’irruption d’une et d’un fiancé chez les ex-époux va mettre leurs rejetons en émoi, lesquels enfants organisent la résistance… Marina Foïs et Laurent Lafitte reprennent ici leurs rôles du premier opus, entourés notamment de Jonathan Cohen, Sara Giraudeau ou Nicole Garcia pour un jeu de massacre encore plus trash et cash que le premier volet.

Ajoutez à cela un sens des dialogues irrésistible et une mise en scène élégante assez rare au rayon comédie et vous comprenez que Papa ou maman 2 ne se rate sous aucun prétexte !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver PAPA OU MAMAN (Avant de regarder la suite, revoyez donc le premier volet des aventures de cette famille décomposée : tous les ingrédients du N°2 y sont déjà !) ou encore KRAMER CONTRE KRAMER (Deux visions du divorce diamétralement opposées : un drame bouleversant et une comédie délirante...).

Sur le papier, le divorce n’est pas tout à fait un motif de franche rigolade, ni dans la vie ni au cinéma. Il n’est qu’à se souvenir de Kramer contre Kramer pour sentir immédiatement notre gorge se serrer et notre main se diriger inéluctablement vers la première boîte de mouchoirs en papier, à proximité… Ce drame réalisé par Robert Benton contait en 1979 la déchirante séparation de Joanna et Ted Kramer, le couple hier si uni se transformant en ennemi irréconciliable face à la justice pour obtenir la garde de Billy, leur fils de 7 ans… Pour la poilade, à moins d’une ablation totale du cœur, vous repasserez !

Est-ce à dire que le divorce devait à jamais être cantonné au rayon « désespoir » de nos salles de projection ? Que nenni car heureusement, d’autres scénaristes ont eu l’idée d’en rire, même si le fond de leurs histoires gardent toujours cette touche d’émotion qui fera verser une petite larme, d’où l’utilité de la fameuse boîte de mouchoirs dont je parlais plus haut… Alors attention, si vous pensez à La guerre des Roses de Danny DeVito en 1989, je vous rappelle quand même que certes l’affrontement Michael Douglas-Kathleen Turner atteignait des sommets de burlesque mais que le couple désuni finissait aussi écrasé sous un énorme lustre de cristal…

Je vous accorde en revanche le point si vous sortez Madame Doubtfire de votre manche. Cette farce signée Chris Colombus en 1987 offrait au regretté Robin Williams le double rôle d’un papa divorcé, décidant de se déguiser en gouvernante pour voir ses enfants, dont la garde a été attribuée à son ex-femme. Costumes hallucinants, gags énormes et quiproquos à la chaîne en ont fait un des modèles du genre transformiste, à l’instar de Certains l’aiment chaud ou Tootsie. Plus loin dans le temps, en 1940, Indiscrétions de George Cukor explorait déjà cette trame-là en mettant en scène le trio Cary Grant-Katharine Hepburn-James Stewart sur l’air d’un Je t’aime moi non plus aujourd’hui suranné mais toujours aussi charmant…

Critique n°143 Critique de film n°72 Cadre : A la base, le premier, je ne voulais pas le voir, râle le bol des comédies française qui se ressemble, puis, poussé par ma mère et ma sœur, je l'ai regardé. Sans être exceptionnel, je l'ai trouvé assez original ; alors à ...

Oui j'ai craqué, j'avais aimé le premier je suis allé voir le second. Je n'en suis pas déçu, assez rare pour le noter un deuxième opus meilleur que l'original cela fait plaisir. L'histoire reprend quelques mois après qu'on ait laissé la famille fraichement divorcée ...

Après le succès mérité de l'excellent "Papa ou Maman" (2015) on retrouve les mêmes et on recommence. Dans la premier on quittait le couple séparé mais heureux et en parfaite entente cordiale, la suite se déroule 18 mois après et chacun à trouver chaussure à son pied. ...