POISON ROSE

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Dans les 70’s, un détective privé de Los Angeles se rend à Galveston au Texas pour enquêter sur une disparition mystérieuse. Là-bas, il croisera la route de personnages inquiétants, au caractère bien trempé et aux occupations louches.

Ambiance film noir garantie, voix-off et femmes fatales de rigueur. Dans le rôle du privé endurci, John Travolta donne la réplique à un cast cinq étoiles : Famke Jansen, Robert Patrick, Morgan Freeman, Brendan Fraser et Peter Stormare.

Inédit en salles chez nous, Poison Rose est coécrit et coréalisé par George Gallo, plus connu pour être le scénariste du petit bijou Midnight Run de Martin Brest, sorti en 1988, et aussi pour être à l’origine du scénario de Bad Boys de Michael Bay. Un connaisseur, quoi.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LAST SEDUCTION (Avec Last Seduction, on plonge aussi dans le film noir revisité à son époque.) ou encore AFTER EARTH (Will Smith donne la réplique à Jaden, son fils.).

Star de grosses bananes dans les années 2000, comme La Momie ou George de la Jungle, Brendan Fraser a toujours pâti d’un manque de reconnaissance et la fin des années 2010 a beaucoup aidé à redorer son image. Et c’est notamment par la série télé qu’il a signé son retour en grâce : d’abord avec The Affair, sur le couple et l’adultère, ensuite avec Trust, minisérie de Danny Boyle qui revient sur le kidnapping du jeune Getty en Italie et enfin avec Doom Patrol, une série adaptée de la BD DC Comics, dans laquelle on n’entend que sa voix, qu’il prête à Robotman. Poison Rose participe de son retour au cinéma en 2019, comme Line of Descent, un polar indien.

Becky Hunt, la fille du personnage de Famke Janssen, est jouée par Ella Bleu Travolta, la fille de John Travolta et Kelly Preston. Née en 2000, l’actrice en herbe avait déjà participé à Les 2 font la paire, autre film dans lequel jouait son père – c’était en 2009 pour le compte de Disney. « J’ai grandi sur les plateaux de tournage, dit-elle, et j’adore ça. J’ai perdu ma première dent sur le bateau d’Oprah Winfrey. » « Quand elle a eu 7 ans, se souvient son père, elle m’a dit : ‘papa, je veux faire un film’. À peine une semaine plus tard, le scénario des 2 font la paire m’est parvenu. À l’âge de 18 ans, elle s’est dite prête à refaire du cinéma et boum, une semaine plus tard, le script de Poison rose a atterri sur mon bureau. Et je lui ai dit : ma chérie, c’est parti. »

Dans une interview avec le magazine masculin GQ, John Travolta explique l’origine de son look dans Poison Rose : « J’avais suggéré qu’on donne à mon personnage un air de lion triste derrière les barreaux d’un zoo. C’est pour ça que ma coupe de cheveux est comme ça dans le film. » En vieillissant, les coiffures de John Travolta sont devenues l’objet de toutes les attentions, notamment parce qu’il utilise toutes sortes de perruques et de moumoutes. Pour la promo du film, il s’est finalement fait la boule à zéro, un look qu’il affectionne depuis la production Europacorp From Paris with Love.