POMPÉI

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Dans le même genre vous pouvez trouver LES DERNIERS JOURS DE POMPEI (Une histoire qui se déroule également au moment de l'éruption du Vésuve en 79.) ou encore SILENT HILL : REVELATION 3D (Un long métrage qui réunissait déjà Kit Harrington et Carrie-Anne Moss).

Très populaire à la fin des années 1950 et au début des années 1960, le péplum renaît régulièrement et souvent de façon très spectaculaire comme avec Gladiator de Ridley Scott, par exemple. Une manière sans doute de nous rappeler que ces aventures antiques sont "à la version latine ce que le caviar est au brouet spartiate", comme aurait dit Boris Vian. Mais si aux beaux jours du genre, certaines productions de Cinecittà se souciait de vérité historique comme de leur première toge, Pompei affiche une ambition différente, si l’on en croit son réalisateur et ses producteurs.

Avant le tournage, Anderson et le responsable des effets visuels ont passé plusieurs jours à Pompei même. Ils y ont filmé le site et pris plus de 35 000 photos en haute résolution pour y inscrire les effets numériques. Pour les prises de vues réelles, des rues bordées d’étals à l’amphithéâtre en passant par le forum, près d’une trentaine de décors ont été reconstruits en studio à Toronto, afin de reproduire la ville romaine avant sa destruction. La maison de Severus a été bâtie d’après les plans et l’aménagement de deux villas pompéiennes. Les peintures murales de l’amphithéâtre ont été réalisées d’après des peintures du XIXe siècle faites lors des fouilles. Les peintures originales, fragilisées par le gel, s’étaient en effet effritées et ont aujourd’hui disparu. Cependant, tous les matériaux ne visent pas à l’authenticité totale. Sous leur apparence de pierres et de briques, certains murs sont en fait en mousse pour éviter aux comédiens et cascadeurs de se blesser dans les scènes d’action.

Pour avoir la carrure de gladiateurs et être en mesure de supporter les 12 heures quotidiennes de tournage des séquences de combat, les comédiens ont dû se plier à un entraînement intense. Après avoir suivi un régime alimentaire strict, Kit Harrington a passé quatre semaines à lever de la fonte et faire de la musculation. Une préparation physique qui n’avait rien de la dolce vita et le jeune comédien a même confié "Je mourrais si je devais faire tous les jours ce que j’ai fait pour ce film".

Il est de notoriété publique que Paul W.S Anderson ne fait pas que des bons films. Ne fait pas de bons films du tout en fait. Car entre les films-séries popcorn des Resident Evil ou les super étrons du style "les trois mousquetaires", il y a matière à être blasé. Inutile ...

Bon, je ressors tout juste du cinéma. Que dire donc de ce film ? Le scénario est une base classique pour ce style de film : On prend une catastrophe, et pour fil conducteur, une histoire d'amour (le plus connu de ces films étant Titanic.) Ici le registre global est différent ...

Si Roger Corman avait produit Titanic, à budget égal mais sans rien perdre de ses inclinaisons artistiques, ça donnerait ce Pompeii. Un monument grandiloquent de Z surfriqué, pompé allègrement sur Conan le Barbare et, bah justement, Titanic, où les personnages prennent systématiquement ...