SAUVER OU PÉRIR

en VOD

C’est un jeune pompier ambitieux, déterminé et compétent que ce Franck. Bon soldat, bon époux, bon père. Mais un jour il va vraiment devoir se battre contre le feu.

Inspirés de faits réels, Sauver ou périr, de Frederic Tellier évoque la guerre menée en temps de paix par des hommes pour qui le sacrifice est inclus dans le contrat moral. Documenté sans être documentaire, le film, sorti en 2018, joue la carte de la tragédie plutôt que du sentimentalisme.

C’est aussi grâce à la composition de Pierre Niney, à la fois modeste et puissant dans le rôle principal et la présence brillante d'Anaïs Demoustier dans celui de sa femme. Et maintenant il est temps de composer le 18.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BACKDRAFT DE RON HOWARD (1991) (Une histoire d'hommes et d'enquête policière avec pour héros les pompiers qui partagent un sens de l'honneur et de la solidarité. Grosse artillerie américaine mais spectacle garanti avec des feux somptueux et les superbes camions de la logistique d'outre-Atlantique. The fire must go on.) ou encore LES YEUX SANS VISAGE DE GEORGES FRANJU (1960) (Chef-d'oeuvre du cinéma d'effroi, le film de Franju montre la perte d'identité d'une femme qui a perdu ses traits et doit vivre cachée derrière un masque. Le père cherche à lui greffer les traits d'autres jeunes filles, mais derrière l'histoire d'un savant fou c'est surtout un film sur la nécessité de se survivre à soi-même.).

On les appelle les "soldats du feu" mais en réalité les sapeurs-pompiers assurent une bonne partie de la sécurité civile, intervenant sur tous les lieux privés ou publics, afin de prêter assistance à la population. « Sauver ou périr », qui donne son titre au film, est la devise des sapeurs-pompiers de Paris. On notera à ce propos la belle réplique du héros à la gueule brûlée dans son allocution à ses camarades : "J’ai sauvé et j’ai péri".

Sauver mais se sauver soi-même, c’est le vrai sujet du film. Tellier était en quête, c’est le cas de le dire, d’un sujet sur la découverte de l’identité par la souffrance. Trame d’autant plus mystique qu’après avoir rencontrés des grands brûlés parmi les victimes du devoir, il s’est mis à écrire ce scénario, tout en lisant le livre de Job. Il a fréquenté les médecins les hôpitaux, travaillé les procédures.

Niney, lui, est allé au feu si j’ose dire. Dans une brigade, à l’entraînement et surtout parmi les victimes du feu dont il avait à porter les stigmates. Il aura initialement pris 9 kg de muscles qu’il a dû perdre pour la seconde partie du film. Bien sûr, l’impressionnante séquence de l’accident a été réalisée à la fois grâce à des effets pyrotechniques réels mais aussi en postroduction avec des effets spéciaux numériques. C’est le second long métrage de Frederic Tellier, après L’affaire SK1 et il a passé le cap du million d’entrées, preuve que les spectateurs aiment les films de pompiers.

Contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre de ma critique, j'ai apprécié ce film. Mais je ne le conseillerai qu'à des gens capables d'empathie, ou encore à ceux qui admirent ces hommes et ces femmes qui risquent leurs vies et l'équilibre de leurs entourages pour ...

Deuxième long-métrage de Frédéric Tellier, "Sauver ou périr" (soit la devise des pompiers de Paris) secoue par son réalisme et l'interprétation poignante de ses acteurs. Ce drame bouleversant vient aborder les questions de l'identité, du sens de la souffrance et des événements ...

Sauver ou périr est le second film de Frédéric Tellier avec Pierre Niney dans le rôle de Franck Pasquier. Un pompier qui perd tout espoir de vivre, le jour où il fut gravement brûlé en tentant de sauver ses collègues. Il devra donc se reconstruire une vie malgré des séquelles ...