SHOKUZAI : CELLES QUI VOULAIENT OUBLIER en VOD
- De
- 2013
- 148 mn
Quinze ans après le viol et l’assassinat d’Emili, 8 ans, deux de ses anciennes amies d’école sont parvenues à oublier qu’elles ont vu son ravisseur. La mère d’Emili, qui ne leur a jamais pardonné de ne pas avoir pu l’identifier, revient dans leurs vies afin de raviver leur sentiment de culpabilité en les contraignant à se souvenir du crime…
- Drame
- Japon
- Tous publics
1 MIN AVANT
Celles qui voulaient oublier est la suite de Celles qui voulaient se souvenir et doit donc être vu après ce premier volet. Kiyoshi Kurosawa, malin, a coupé son diptyque en deux laissant le spectateur en plein suspense à la fin du premier opus. Il a emprunté cette technique aux auteurs de feuilletons ce qui constitue un juste retour des choses. A l’origine, Shokuzai est une mini-série de 4 heures trente en 5 épisodes qui a fait un carton à la télévision japonaise.
En japonais, Shokuzai signifie « pénitence ». Kiyoshi Kurosawa n’aimait pas beaucoup ce titre qu’il trouvait trop sombre, mais il lui était impossible de le changer car c’est celui du best-seller de Minato Kanae dont il s’est inspiré. S’il en avait eu la possibilité, il aurait plutôt appelé ses deux films « La vengeance du destin ». Le réalisateur n’a, en effet, pas interprété la notion de pénitence de façon religieuse mais avec l’idée d’un destin qui contraint ses héroïnes à l’action.
Les comédiennes du film sont des stars au Japon. Kiyoshi Kurosawa a choisi de leur offrir des rôles à contre-emploi ce qui leur permet de malmener leur image. C’est particulièrement le cas pour Kyoko Koizumi, une vedette de la chanson. Il l’avait déjà dirigée dans Tokyo Sonata dans le rôle d’une mère dont la famille est victime de la crise économique. Bluffé par sa performance dans ce précédent film, le réalisateur a pensé immédiatement à elle pour la maman vengeresse de Shokuzai. Comme ses partenaires, elle s’est déclarée ravie de s’essayer à un nouveau type de personnage.
Dans le même genre vous pouvez trouver MEMORIES OF MURDER (Les dommages collatéraux de crimes épouvantables.) ou encore MYSTIC RIVER (Une autre histoire d'enfants traumatisés par un fait divers.).