SUPER BLONDE

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Vous allez voir l’édifiante histoire d’une playmate qui vivait heureuse dans le monde merveilleux des bunny girls au manoir du créateur de Playboy, The playboy mansion.

C’est un peu le Disneyworld du sexe mais hélas au pays de la chair vient un âge de péremption. Comment refaire sa vie dans le vrai monde alors qu’on est vieille ? Oui que faire à 27 ans ? Comédie à peine satirique incarnée, c’est le cas de le dire, et produit par la sculpturale Anna Harris, Superblonde est un film en forme qui a des formes.

Il a été réalisé en 2008 par Fred Wolf qui est un loup pour les femmes. Un loup modèle Tex Avery bien sûr.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA REVANCHE D'UNE BLONDE DE ROBERT LUKETIC (2001) (Le grand film de réhabilitation de la blonde supposée idiote et fashion victim. Sa revanche c'est la fac où elle introduit le fétichisme féminin ultime et où la femme-objet révèle qu'elle est apte à conduire le pays tout en subjuguant le mâle. La nouvelle amazone est arrivée.) ou encore COMMENT ÉPOUSER UN MILLIONNAIRE DE JEAN NEGULESCO (1953) (C'est un peu l’ancêtre de la comédie d’ascension sociale pour jeunes filles délurées et un peu sottes. Le casting ébouriffe encore: Marilyn Monroe, Lauren Bacall, Betty Grable. C'est un des premiers grand film de jambes, authentique comédie de pin up. Et tout ceci paraît acidulé et totalement au premier degré.).

Hugh Hefner le légendaire gourou du magazine Playboy, grand libertin devant l’éternel, aime à s’entourer de petits lapins bien roulé dans son manoir. On l’a vu jouer son propre rôle dans Super Blonde, heureux de sa longévité coquine et son nid à femelles américaines pleines de santé.

On peut considérer que se crée sous nos yeux un sous-genre du film de blonde. La preuve les scénaristes sont les mêmes que ceux de La revanche d’une blonde en 2001 avec Reese Witherspoon. Sauf que le film de bunny ou de pompom girl ne se passe pas au campus mais dans la vraie vie américaine. Le but est de montrer un cheptel des gonzesses bien carrossées et supposées idiotes, des filles pour étudiants à Harvard, top gun, champions de basket et avocats pénalistes. Bref un idéal américain. Ce n’est pas un mythe d’ailleurs il suffit de voir les concours de mini miss ou des élections de reine de promo pour voir que la créature sexy reste aux Etats-Unis une valeur refuge du puritanisme.

Le film gentiment satirique avec humour de chambrée fait l’éloge de la famille. De la famille cinéma puisque deux "fils de" y jouent derrière la blonde Anna. On a reconnu ou presque Rumer Willis, fille de Bruce Willis et Demi Moore, ainsi que Colin Hanks, fils de Tom. Anna Faris elle n’est la fille de personne. Elle s’est faite un nom dans la série des Scary movies a joué dans quelques pochades et s’est donné deux lettres de noblesse avec des seconds rôles: l’une dans Lost in translation de Sofia Coppola l’autre dans le Secret de Brokeback Mountain de Ang Lee. On lui souhaite de nous donner encore bien du plaisir

c'est le genre de film qui n'a pas de sujet très intelligent, on ne va pas après cogiter dessus, mais, je suis assez friante de ce genre de film, j'aime bien, parfois, rire sur des trucs completement débile, et j'avoue que ce film est pas mal dans son genre, L'idée était aussi ...

J'aime les "chickflicks". Je suis une fille et j'assume. Sous ces airs carrément stupide, ce film parle en réalité (comme souvent, on va être honnête) de jeunes femmes qui se cherchent, sauf que c'est abordé d'une façon très amusante, et "légèrement" exagérée (la blonde ...

Friant de films comme Miss Congeniality, Legally Blonde ou The Devil wears Prada, voyant Anna Faris à moitié à poil et flanquée d'une paire d'oreilles de lapin pour les besoins de The House Bunny, ce film ne pouvait que me plaire. D'autant qu'à voir la bande annonce, ça promet ...