SUPERINTELLIGENCE

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Si, un beau matin, votre détecteur de fumée ou votre radio-réveil se mettent à vous parler, pas de panique : vous avez peut-être affaire à une intelligence artificielle qui cherche à entrer en contact avec vous. C’est en tout cas ce qui arrive à Carol Peters une jeune femme à l’existence « banale ».

Depuis qu’elle est dotée d’une conscience, cette superintelligence s’interroge. Elle se demande si l’humanité vaut la peine d’être sauvée et elle a choisi Carol pour l’aider à prendre sa décision. Carol n’a que trois jours pour faire en sorte que les humains ne disparaissent pas de la surface de la Terre. Son défi consiste à reconquérir George avec qui elle a rompu deux ans plus tôt…

Au-delà de l’argument de science-fiction, Superintelligence offre avant tout à Melissa McCarthy l’occasion de mener cette comédie où gags et romance font bon ménage. L’impayable tête d’affiche de Spy et des Flingueuses y est dirigée pour la quatrième fois par Ben Falcone, son mari à la ville, qui interprète également un agent du FBI.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver APPELEZ-MOI DAVE (Une comédie de science-fiction où des extraterrestres cherchent à sauver la Terre) ou encore MES MEILLEURES AMIES (Melissa McCarthy et Ben Falcone y partagent l'affiche pour la première fois.).

Steve Mallory, le scénariste de Superintelligence, a eu l’idée du film dans la salle d’attente d’un médecin. Alors qu’il patientait, un écran de TV diffusait (sans le son) Terminator 3 : Le Soulèvement des machines. Devant la fin terrible puisque Skynet a le dessus, Mallory s’est demandé si une Intelligence Artificielle en mesure de le faire aurait nécessairement l’idée de détruire le monde. Détruire pose en fait plus de problèmes que ça n’en résout. Prenant le contrepied du fatalisme et de la noirceur des Terminator, il a préféré suivre son penchant optimiste. « Je m’accroche à cette idée que l’humanité est ce qu’il a de mieux chez les humains si on la laisse s’épanouir ».

Comédie à part entière, Superintelligence n’en propose pas moins une définition de l’humanité. « L’intelligence artificielle comprend que si Carol est exceptionnelle c’est en raison de sa profonde compassion et de son empathie », commente le scénariste. Mallory raconte que son script n’était pas destiné à Melissa McCarthy. Le héros était un homme dans la version initiale, mais après l’avoir lue, la comédienne, emballée par l’histoire, lui a demandé de bien vouloir réécrire le rôle pour elle. Après Les Baronnes et Les Faussaires de Manhattan, elle avait besoin de retrouver un registre plus léger.

Chacun des deux héros de Superintelligence a le bonheur d’entrer en contact avec son idole. Ces deux stars bien réelles, chacune dans son domaine, sont extrêmement populaires aux Etats-Unis. James Corden, qui « prête » sa voix et son image à l’intelligence artificielle s’est illustré comme comédien sur le petit écran et le grand, d’abord Royaume-Uni puis aux USA. Depuis 2015, il anime une émission-phare de CBS, The Late Show with James Corden. Quant à Ken Griffey Jr, qu’admire le personnage joué par Bobby Cannavale, c’est un joueur de base-ball d’exception qui a longtemps évolué à Seattle. En 1999, il a été le plus jeune joueur à intégrer L’Équipe du siècle en tant que voltigeur au côté, entre autres, du légendaire Joe DiMaggio.

Le fait que j'aie bien aimé une comédie et qu'elle m'ait parfois faire un peu rire devrait d'office propulser celle-ci sur les listes d'incontournables, dans la catégorie 'films tout à fait dispensables', ceci dit. Mais même. A moitié anéantie par l'écho entre les films ...