T-34, MACHINES DE GUERRE

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Produit pour 600 millions de roubles, soit l’équivalent de dix millions de dollars, ce film de guerre russe à gros spectacle retrace les exploits du T34, un char d’assaut soviétique réputé pour être l’un des meilleurs chars de la seconde guerre mondiale. Plus encore que le Centurion, premier char de bataille britannique de l’après-guerre ou le Panzer 6, fleuron des tanks allemands.

On suit un groupe de prisonniers russes qui, en 1941, sont internés dans un camp de concentration allemand où des soldats de la Wehrmacht ont également réquisitionné quelques T34 qu’ils utilisent pour cible pour leurs entraînements guerriers. Mais après trois années de travaux forcés, l’un des prisonniers russes, le lieutenant Ivushkin, réussit à s’enfuir avec quelques hommes dans un T34 à moitié détruit. Leur but : rejoindre la frontière tchèque au plus vite alors qu’ils sont poursuivis par une douzaine de panzers allemands.

Pyrotechniquement impressionnant, T34 est synthétisé en ces termes par son réalisateur qui dit qu’il voulait raconter une histoire à un jeune public de telle sorte que la génération la plus âgée puisse encore se souvenir de la grande guerre patriotique.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE JOUR LE PLUS LONG (Le débarquement de Normandie dans le film de guerre le plus imposant de l'histoire du cinéma) ou encore LA BÊTE DE GUERRE (La guerre en Afghanistan vue de l'intérieur d'un tank soviétique. Impressionnant.).

Réalisateur de T-34, Alexeï Sidorov est né en aout 1968 en URSS. Après avoir fréquenté une école de scénariste et de réalisation à Moscou, il entame en 2002 les 15 épisodes de Brigada, minisérie ultra populaire en Russie sur le parcours de quatre amis qui, embrigadés dans le banditisme, finissent par devenir les gangsters les plus puissants de Moscou. Série qui obtiendra un TEFI, récompense remise chaque année aux meilleurs programmes de la télévision russe. Avant T-34 Sidorov a également signé deux autres longs métrages dont Revenge en 2009, drame d’action hargneux dans le milieu de la boxe.

T-34, Machines de guerre fait partie de cinq films de guerre patriotiques à gros budgets financés par l’état Russe pour la seule année 2018. Les quatre autres étant Sobibor, sur l’évasion de 300 prisonniers d’un camp d’extermination nazi en 1943, We Will No Say Good Bye où des soldats et des civils soviétiques s’unissent pour lutter contre l’occupant allemand, Indestructible, autre film consacré aux exploits de chars soviétiques imposants nommés KV-1 et La Guerre d’Anna, l’histoire une petite fille de six ans qui survit en se planquant longuement dans la maison d’un commandant allemand après le massacre de sa famille. 

Quant à T-34, Machines de guerre, dont le tournage a débuté en été 2016, il a battu lors de sortie dans les salles russes des records au box-office. Notamment lors de son premier week-end d’exploitation ou le film de Sidorov a ramassé 713 millions de roubles, soit 113 millions de plus que son budget initial. Au total, T-34 a engrangé l’équivalent de 35 millions et demi de dollars au box-office russe en 2018, battant à 900 000 dollars près le dernier Avengers.

Les scènes de combat de char sont suffisamment réaliste et bien réalisé pour s’immerger dans l'action comme dans un jeu de simulation de char. On a des ralentis de trajectoire d'obus qui sont bien faits. Dans Tanks For Stalin (2018) j'avais trouve l'aspect du char russe un ...

Ça n'a rien d'historique, c'est une fiction avec comme cadre la seconde guerre mondiale sur le front russe, la vraie vedette étant le char T34 qui donne son titre au film. Même si on peut regretter l'aspect jeu vidéo des tirs d'obus, le film est plutôt bien fait et ne suscite ...

Bonne découverte que celle de ce film . Au vu du résumé sur la jaquette du DVD, je m'attendais à un film d'action assez violent, avec un Allemand bien sadique face à de braves Russes. C'est en fait un film d'action et d'aventures sur une incroyable évasion d'un camp de ...