THE ASSASSIN

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Dans la Chine du IXe siècle, Nie Yinniang, une jeune femme, a été entraînée depuis son enfance pour devenir une redoutable tueuse. Sa mission est d’éliminer les hauts fonctionnaires corrompus et tous ceux qui s’opposent à l’empereur.

Jiaxin, qui a formé Yinniang, se méfie de son élève : elle pense qu’elle est trop sensible pour obéïr aux ordres et tuer sans états d'âme. Elle conçoit un plan terrible pour tester son obéissance.

Yinniang est renvoyée dans sa province natale, alors l’ordre de tuer le gouvernement Tian Ji'an. Celui-ci n’est autre que son cousin, avec lequel elle a été fiancée.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver A TOUCH OF ZEN (Le réalisateur King Hu est un des maitres du cinéma taïwanais, connu pour ses films de sabre (Wu Xia Pian) d'un grand raffinement. D'une durée de plus de trois heures, "A Touch of Zen" est le sommet de sa carrière.) ou encore LES CENDRE DU TEMPS (Comme Hou Hsiao-Hsien, Wong Kar-Wai transforme un récit d'arts martiaux classique en film d'auteur contemplatif et mystérieux.).

Qui connait un tant soit peu Hou Hsiao-Hsien saurait à quoi s’attendre : The Assassin est certes un film historique s’aventurant sur les terres très codifiées du wu xia pian, il n’en reste pas moins entièrement inféodé à son auteur, un peu comme si Apichatpong Weerasethakul ...

Dans sa volonté de magnifier son image à l’extrême, Hsiao Hsien détient cette force de ne jamais forcer le verrou de la caricature : il ne construit pas ses plans pour qu’ils soient beaux, mais pour qu’ils soient picturaux, et donc leur donne un squelette, une identité ...

Fier d’être devenu plus rare qu’un Stanley Kubrick (The Assassin est seulement son troisième long-métrage en dix ans), Hou Hsiao-Hsien est un auteur qui a su se cultiver une aura certaine auprès de la critique, notamment pour ses qualités d’esthète et les thématiques ...