THE DESCENT : PART 2

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Pour ceux qui n’auraient pas vu le premier épisode, rappelons qu’il racontait les vacances calamiteuses de six filles spéléologues qui rencontraient l’innommable au fond de la terre. Dans l’inévitable suite, une survivante refait surface pour retourner dans la grotte à la tête d’une expédition de sauvetage.

Pour des raisons évidentes, les scénaristes l’ont rendue amnésique, sinon, on aurait eu du mal à croire à sa décision de retourner sous terre, sachant ce qui s’y cache. Mais il suffisait d’un prétexte pour exploiter le succès inattendu du premier épisode, basé essentiellement sur deux bonnes idées: d’abord, la tension générée par un groupe uniquement composé de filles  dont les querelles intestines sont symboliquement figurées par les méandres humides et obscurs de la grotte souterraine.

D’autre part, un coup de théâtre révélait à l'intérieur de cet espace anxiogène quelque chose d’effrayant. Forcément, le second épisode ne bénéficie pas du même effet de surprise, mais le réalisateur s’est fixé pour mission d’accentuer le plus efficacement possible le potentiel purement terrifique de l’endroit. Il s’en sort très bien en y ajoutant un peu d’ironie…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver EDEN LAKE ou encore CREEP .

Il ne faut jamais laisser une bonne idée inexploitée. Cette loi immortelle s’applique une fois de plus à The descent, l’une des réussites les plus éclatantes de la récente vague du cinéma d’horreur anglais. Après le succès mondial du film auprès des amateurs du genre, il a fallu attendre  quatre ans pour voir apparaître une suite qui établisse un lien à peu près acceptable avec l’original.

Il faut préciser qu’entre les versions sorties en Europe ou aux Etats-unis, une légère différence survenait à la fin. Aux Etats-Unis, un happy end montrait sans ambiguïté l’une des protagonistes s’échapper dans le soleil couchant. En Angleterre par contre, la caméra révélait que la fille restait sous terre. The descent 2 ignore donc la conclusion funeste et retrouve Sara à la surface. Elle est apparemment la seule survivante de la précédente expédition. En apparence seulement, puisque le film nous réserve plus tard un coup de theâtre en ressuscitant un personnage qu’on croyait mort. Mais ce genre de suite n’est pas à une acrobatie scénaristique près. Il faut bien que le spectacle continue. Neil Marshall , le réalisateur et auteur du premier, a sagement continué sur des projets originaux, et laissé le flambeau à un nouveau venu à la réalisation, Jon Harris.

Auparavant, Harris s’était fait une solide réputation comme monteur. Depuis une douzaine d’années, il monte des films anglais comme Snatch pour Guy Ritchie ou Layer cake, Stardust et Kick ass pour Matthew Vaughn. Mais Harris est particulièrement apprécié pour ses films de genre : il a monté le premier Descent, ainsi qu’une autre réussite du fantastique anglais Eden lake, avec Kelly Reilly et Michael Fassbender. Harris était donc bien placé pour entretenir la flamme, et a bénéficié du savoir-faire acquis dans le premier, notamment pour le tournage en studio des différents décors souterrains. 

The Descent Part 2 possède les mêmes qualités du premier film. La réalisation malgré tout de même un certain manque de créativité, reste diablement efficace, l'ambiance reste toujours aussi bien rendue, la sensation de la claustrophobie est toujours aussi bien faite. Le ...

Suite intéressante, qui développe bien l'intrigue. On pouvait s'attendre à une répétition du comportement des monstres, mais non, on découvrent d'autres facette de leur comportement et de leur organisation. Les personnages importants du premier opus sont présent pour faire ...

Faisant typiquement parti de ce genre de suite que l'on souhaiterait voir plus souvent, "The Descent 2" est un complément au premier épisode réussi grâce à une certaine application vis-à-vis de son ainé. En effet, "The Descent 2" reprend le concept du premier (peur et gore ...