THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW

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En voyant le phénoménal succès londonien de la comédie musicale intitulée Rocky horror show, le producteur américain Lou Adler a convaincu son homologue anglais de monter son spectacle à Los Angeles, où il a fait un carton. Adler a ensuite décidé la Fox à financer une version pour le cinéma, qui fut tournée à Londres en 1975. 

On y suit un couple pris dans la tempête, qui trouve refuge dans un château peuplé de personnages excentriques. Cette nuit-là doit avoir lieu un congrès de travestis venus de la planète Transylvanie. C'est moins l'histoire que le mélange des genres qui importe ici, où l'horreur, la science-fiction, le rock et la comédie se télescopent dans une ambiance de franche parodie. 

Tim Curry reprend son rôle de travesti sarcastique, et avec la majeure partie de la distribution originelle pour le soutenir, il constitue le principal atout de cette farce qui, après des débuts désastreux, trouvera son public sur la durée avant de devenir un phénomène unique en son genre.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver TOMMY (Adaptation d'un opéra-rock sous forme de comédie musicale) ou encore PHANTOM OF THE PARADISE (Un opéra-rock dramatique dont Rocky horror picture show serait la version parodique).

Prototype quintessentiel du midnight movie, Rocky horror picture show est devenu un phénomène de la façon la plus inattendue qui soit.  Au départ, son producteur Lou Adler pensait avoir trouvé dans l'opéra rock originel une source de divertissement suffisamment chargé de connotations contreculturelles pour plaire au public jeune du milieu des années 70. Contre toute attente, la sortie du film s'est soldée par un échec cuisant, mais Lou Adler et le chargé de promotion de la Fox se sont accrochés et ont cherché de nouvelles façons de pousser leur film. Ils ont du se battre avec les exploitants qui leur refusaient des créneaux dans la journée, leur laissant les séances de minuit. C'est par ce hasard bienheureux que les horaires non conventionnels et a priori défavorables ont attiré un public hétéroclite aux sensibilités très variées.  Gays, hétéros, hippies, punks, marginaux ou étudiants, ils ont trouvé dans le film un intérêt fédérateur qui les a incités à revenir le voir à répétition.   

C'est alors que le phénomène s'est véritablement développé, en se reproduisant dans plusieurs villes aux Etats-Unis. A force de voir le film, le public connaissait tous les dialogues par coeur, et s'est mis à les réciter en même temps que les acteurs, avant d'anticiper les scènes, et d'improviser des répliques.  Bientôt la participation du public est devenue un rituel, les habitués apportant du riz qu'ils lançaient pendant la scène de mariage. Certains apportaient des pistolets à eau pour figurer la pluie, tandis que d'autres ouvraient leurs parapluies. Quant à ceux qui voyaient le film pour la première fois, on les appelait "vierges", et ils étaient l'objet d'une initiation en forme de bizutage. Le spectacle était autant dans la salle qu'à l'écran. 

Cette façon de faire a traversé l'océan, et s'est perpétuée jusqu'à Paris où le studio Galande programme Rocky horror picture show depuis 1978, détenant le record de programmation. Tous les week-ends, le film est dûment animé par deux troupes de "participants".

C'est tout d'abord le film qui me fait le plus rire de tous, voir Riff-Raff à la fenêtre du château observant Brad and Janet sous la pluie avec des zooms improbables, Meatloaf se faire zigouiller par nôtre satanique, dionysiaque, burlesque et tragique Frank n' Further, Susan ...

S'il y a bien un film pour qui l'adage "film culte" correspond parfaitement, c'est bien "The Rocky Horror Picture Show", adaptation de la comédie musicale du même nom créée par Richard O'Brien en 1973. Enorme flop à sa sortie, incompris par la presse et le public de l'époque, ...

Avec ses multitudes de références, The Rocky Horror Picture show est un véritable délice pour les yeux et pour les oreilles. Un couple pour le moins contracté du slip va trouver refuge dans un château, par temps d'orage, et se retrouver au milieu de transsexuelles. Et cette ...