Gros carton à sa sortie, Un poisson nommé Wanda ! a cumulé 62,5 millions de dollars de recettes aux États-Unis – vraiment pas mal pour une comédie, d’autant plus en 1988. Dans le monde, c’est près de 189 millions de dollars qu’il a récoltés. Avec notamment 2,2 millions d’entrées en France. Un carton plein en somme. D’autant qu’au succès public, s’ajoutent un plébiscite critique et une présence forte pendant la saison des Awards. Kevin Kline a raflé un Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle et le film a compté deux autres nominations, pour la réalisation de Charles Crichton et le scénario original signé Crichton et John Cleese.
Kevin Kline voulait vraiment s’investir à fond dans Un poisson nommé Wanda même si les producteurs et le réalisateur ne cessaient de freiner ses ardeurs. Ainsi, le comédien voulait gober un vrai poisson vivant dans la fameuse scène en question mais cela lui a finalement été refusé et on lui a fourni un animal en gélatine. Ensuite, au lieu de séduire Jamie Lee Curtis en Italien – ou plus en phonétique –, il voulait mettre à profit sa parfaite maîtrise du français. Mais ça encore, ça a été retoqué car pas conforme aux idées du scénariste John Cleese. Cependant, sa contribution au film a été reconnue par John Cleese qui, plus tard, a expliqué que l’acteur, Michael Palin et Jamie Lee Curtis avaient largement contribué à l’écriture des dialogues de leurs personnages. Les quatre se sont si bien entendus que neuf ans plus tard, ils se retrouveront au générique de Créatures Féroces.
Saviez-vous qu’un homme est littéralement mort de rire devant Un poisson nommé Wanda ? En 1989, un Danois est décédé pendant une séance du film. Lors de la scène où Michael Palin se prend des frites dans le nez, le spectateur s’est mis à rigoler si fort que son pouls est monté à plus de 250 et qu’une crise cardiaque l’a emporté. D’après IMDb, l’histoire est devenue une sorte de légende urbaine en Scandinavie, mais elle a été confirmée par le fils du défunt qui s’aventure à expliquer la mort de son père ainsi : se mettre des aliments dans le nez était une sorte de blague à la maison, car lors d’un repas de famille il s’était mis du chou-fleur dans les narines à lui, mais aussi aux convives, qu’il défia de manger des carottes sans faire tomber le chou-fleur du nez.