USS GREYHOUND : LA BATAILLE DE L'ATLANTIQUE

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Des décennies après la seconde guerre mondiale, les Etats Unis n’en finissent plus de revisiter les grandes dates de leur participation décisive au conflit. Les films sur le débarquement sont nombreux mais ceux sur l’entrée en guerre de l’Oncle Sam sont un peu plus rares. Celui qui va suivre se déroule aux tous premiers moments de ce moment qui vit l’Amérique venir au secours de l’Europe menacée par la suprématie nazie.

Nous voici donc à bord de l’USS Keeling, dont le nom de code radio est Greyhound. Ce fier destroyer de la navy fait partie d’un convoi maritime de 37 navires traversant le nord de l’Atlantique sous la menace constante des U-Boots, ces redoutables sous-marins allemands qui n’attendent qu’une chose : repérer les bateaux ennemis pour les toucher et les couler…

Le film d’Aaron Schneider s’intéresse à la grande Histoire à travers la petite : le destin du commandant Krause dont c’était alors la toute première mission au front. Dans ce rôle, vous reconnaitrez aisément Tom Hanks qui est également à la manœuvre côté scénario…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver U-571 (Véritables terreurs des profondeurs, les sous-marins allemands ont sévit sous l'océan atlantique en faisant sombrer nombre de navires alliés... Le cinéma les a maintes fois mis en vedette...) ou encore MIDWAY (Atlantique ou Pacifique : la navy américaine a dû combattre sur deux fronts durant la seconde guerre mondiale pour protéger son territoire et affaiblir les défenses de l'ennemi et faire basculer le conflit...).

Et si le bateau de guerre était en soi un véritable personnage de cinéma ? Dans « USS Greyhound » c’est bien évidemment Tom Hanks qui est aux commandes mais les navires de guerre y tiennent la vedette bien plus que les stars d’Hollywood ! Par le passé, de nombreux longs métrages nous ont embarqué à bord de ces rafiots plus ou moins prestigieux et nous ont fait vivre des aventures épiques.

Prenez le Bounty par exemple, (pas la confiserie choco-coco, je parle bien de la frégate britannique dont les trois mats ont bourlingué jusqu’en Polynésie) : n’est-il pas au final plus intéressant que les mésaventures de l’équipage et la mutinerie orchestrée par Marlon Brando ou Mel Gibson ? « Le crabe-tambour », « La canonnière du Yang-Tsé », « Ouragan sur le Caine », ou « Master and commander », les exemples sont nombreux de ces productions qui ont donné le beau rôle aux bateaux, qu’ils soient à voile, à vapeur ou à moteur. Et puisque dans « USS Greyhound », le navire en question est pourchassé par un sous-marin allemand, n’oublions pas que ces autres vaisseaux des mers ont eux aussi eu droit aux honneurs du grand écran : « USS Alabama », « A la poursuite d’Octobre rouge », « K-19 », « U-571 » et consorts ont fait frémir des générations de spectateurs…

La réussite flamboyante du long métrage USS Greyhound tient assurément à sa nervosité qui, pendant une heure et demie, ne s’adoucit jamais ; aussi le personnage interprété par Tom Hanks apparaît-il d’une part comme un héros christique dont l’innutrition croissante ...

Durant le premier quart-d'heure je craignais le film assez classique et balisé dans son genre, en plus les reconstitutions des bâtiments de la flotte de guerre à base d'effets numériques un peu visibles n'étaient pas pour m'enchanter. Finalement passé ce délai, USS Greyhound ...

Bonjour et bienvenue sur ma critique rapide de USS Greyhound. Je ne m'attendais pas à grand-chose et franchement je suis resté scotché pendant 1h30. Je ne pensais pas que Apple nous offrirait un bijou avec le souffle d'un grand film de guerre tiré d'une histoire vraie...c'est ...