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Martin a de sérieux soucis: ce scénariste n'arrive pas à se sortir de la panne d'écriture sur laquelle il bute. La solution va venir d'un de ses amis, un peu voyou sur les bords, mais aussi d'un caïd local qui ne se remet pas du kidnapping de son chien. 7 psychopathes est à l'image de sa trame : particulièrement frappadingue. Et pas uniquement en termes de personnages mais aussi d'univers.

Le second film de Martin McDonagh est autant une satire du milieu hollywoodien qu'un hommage aux westerns spaghettis ou aux films de gangsters. Mais aussi sans doute l'envie de ce metteur en scène venu du théâtre de faire exploser les conventions du cinéma.
A la manière d'un Quentin Tarantino, McDonagh s'amuse des clichés quand il ne tire pas à vue dessus. Sans pour autant se laisser aller à un simple pastiche, quand 7 psychopathes s'avère être aussi une réflexion, plus grinçante, voire douloureuse que prévue sur le déclin du cinéma de genre, son aseptisation. Cette virée sauvage et loufoque rendant coup pour coup en réinstaurant un sens de la férocité ou une liberté de ton loin des standards actuels.