A GOOD WOMAN IS HARD TO FIND

en VOD

La vengeance est un plat qui se mange froid. Et quand il est bien cuisiné, c’est très bon. C’est le cas pour A good woman is hard to find thriller signé Abner Pastrol réalisateur anglais né en Afrique du sud qui a réalisé pas moins de onze courts métrages et trois longs. A good woman is hard to find étant le troisième.

Cette bonne femme difficile à trouver du titre, c’est Sarah. Elle est veuve depuis peu. Son mari a été mystérieusement assassiné. Depuis le meurtre, le plus jeunes de ses deux enfants a cessé de parler. En revanche le voisinage bavasse, et la rumeur circule que son mari était un dealer. Et comme si ça ne suffisait pas, un jour un vrai dealer s’introduit chez elle et décide de faire de son appartement sa planque…

Dans le rôle de Sarah, cette veuve qui va finir par se venger de ceux qui ont fichu sa vie en l’air, la comédienne Sarah Bolger, vue dans les séries Les Tudor ou Once upon a time. Egalement au générique, Edward Hogg, vu dans Jupiter: Le destin de l'univers, Andrew Simpson, déjà dans Road Game du même réalisateur et Jane Brennan, actrice des Tudor ou de Brooklyn.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SEULE DANS LA NUIT (Une aveugle interprétée par Audrey Hepburn est menacée par un tueur) ou encore A L'INTERIEUR (L'histoire d'une femme enceinte qui doit se battre pour garder son enfant).

La vengeance est un excellent moteur scénaristique. Elle a inspiré plus d’un cinéaste. Mais un seul lui a consacré une trilogie. Ce cinéaste, c’est le coréen Park Chan-wook. Le premier des trois films s’intitule très clairement Sympathy for Mr. Vengeance. Sorti en 2002, il raconte l’histoire d’un jeune sourd au chômage qui pour payer l’opération de sa sœur kidnappe avec sa petite amie anarchiste la fille de son patron. Et forcément tout tourne vinaigre…

En 2004, on découvrait à Cannes son film suivant, Old boy. L’histoire d’un homme kidnappé pendant 15 ans, qui à sa libération a 5 jours pour découvrir l’identité de son kidnappeur. Un film brillant, ponctué de scènes chocs et récompensé à Cannes par le Grand Prix du Jury. Un film dont Spike Lee a signé un remake hélas pas convaincant.

Enfin en 2005, Park Chan-wook nous invitait à découvrir Lady Vengeance qui n’est en rien la suite du premier film de la trilogie. L’histoire d’une femme injustement emprisonnée pour le meurtre d’un enfant qui va passer 13 ans à planifier sa vengeance. Trois films à voir absolument.

Le cadrage, le jeu des acteurs, le côté angoissant d'une femme seule vivant dans un dangereux quartier mal fréquenté, tout ça est maîtrisé à la perfection...malgré quelques grosses ficelles... ...

Derrière l’affiche qui fait penser à l’univers de Nicholas Winding Refn (tendance Too Old To Die Young), mais qui ressemble surtout à un nouveau thriller de plus, se cache en réalité une excellente co-production anglo-belge et nord-irlandaise nominée un peu partout. Loin ...

Sauvée par son vibromasseur... (Mon texte, comparé à vos critiques, est ce qu'un « minerai de viande » est, comparé à la vraie viande: un vrac aussi de remarques qui vaudra autant que ces "vrac et résidus de viande bas de gamme mêlés de collagène et de graisse" qu'on ...