AFRICAN SAFARI

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Passionné de nouvelles technologies et d’images, le réalisateur Ben Stassen a une carrière étonnante. Au début des années 1990, il signe La Mine du diable, un court métrage en images de synthèse. Le film ne dure que quatre minutes, mais il sera vu par des milliers de visiteurs dans les parcs d’attractions qui vont le projeter pendant une vingtaine d’années. Associé avec un fabricant de sièges pour parcs de loisirs, il propose ainsi des productions en images de synthèse, en 3D et même en Imax. Il passe ensuite à la 4D, système de projection accompagné d’effets physiques dans la salle. Le cinéaste belge a enchaîné avec des longs métrages d’animation, dont Le Voyage Extraordinaire de Samy et Le Manoir Magique.

Le tournage de ce documentaire a valu quelques douches écossaises à l’équipe. En repérages dans le Sérengeti, Ben Stassen et Kevin Richardson ont pu assister à la fameuse Grande Migration. Ils ont vu des milliers d’animaux dont des gnous, des zèbres se déplacer à la recherche d’eau et de pâturages. Deux jours plus tard, de retour avec l’équipe, le réalisateur et son consultant ont eu une immense déception : il ne restait plus une seule bête sur les lieux, elles étaient toutes déjà loin. En revanche, dans le même Serengeti, une journée a été particulièrement heureuse puisqu’en une heure,  ils ont pu observer les « Big Five » au complet : buffles, léopards, rhinocéros, lions et éléphants. Une occasion exceptionnelle !

Sans voler la vedette aux animaux, la montgolfière est un personnage marquant d’African Safary 3D. Cette Cinébulle pilotée par l’aéronaute Dany Cleyet Marrel permet de filmer dans des endroits totalement inaccessibles. On peut ainsi survoler une étendue d’eau à quelques dizaines de centimètres sans provoquer de mouvement à la surface. Une hélice à l’arrière permet de  diriger l’appareil au lieu de le laisser dériver au gré du vent. D’ailleurs, lorsque le vent est trop fort, hors de question de voler. Kevin Richardson, qui se dit accro à l’adrénaline, n’a pas été déçu avec la Cinébulle. "Cet engin a essayé de me tuer trois fois !" raconte-t-il, en ajoutant que son seul sujet de dispute avec Mara Douglas-Hamilton a été de savoir qui monterait en premier dans le ballon.