ANGÉLIQUE ET LE SULTAN

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Voici donc l’épilogue des aventures d’Angélique de Peyrac, ci-devant Marquise des Anges, femme libre et aventureuse du 17e siècle. Ce 5e film de la série nous permet de la retrouver cette fois face au redoutable Sultan de Mikenez, qui l’a enlevée pour en faire la pièce maîtresse de son harem...

La belle devra tenter d’éviter les assauts multiples : ceux de son nouveau Seigneur et Maître mais également ceux de ses rivales, fort peu disposées à lui laisser la moindre place. Pendant ce temps, Joffrey de Peyrac fait tout pour aller sauver son épouse...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ANGELIQUE MARQUISE DES ANGES (Avant de voir l'une des suites de la série, autant revenir à la base avec ce 1er épisode qui pose tous les jalons de la saga...) ou encore HAREM (Le harem est un lieu secret, entouré de mille mystères et légendes... Ces deux films permettent d'entrer dans ces prisons luxueuses où les femmes doivent répondre aux désirs de leurs seigneurs et maîtres...).

Etant donné qu’elle n’a jamais existé, difficile de savoir de quelle manière Angélique a fait le bilan de sa vie sur ses dernières années... Mais son existence de fiction méritait bien un film, voire 5 et ça tombe bien : c’est exactement le nombre d’épisodes de sa saga au cinéma, adaptés de l’œuvre littéraire d’Anne et Serge Golon. Tout commence sur grand écran en 1964, devant les caméras de Bertrand Borderie, qui d’ailleurs signera tous les volets. Ce grand amateur de cape et d’épée ne pouvait que tomber sous le charme de ce personnage qui allie féminité, liberté et sensualité, incarnée par Michèle Mercier. « Angélique Marquise des Anges » raconte comment une jeune noble se voit contrainte d’épouser un homme beaucoup plus vieux qu’elle, apprenant peu à peu à l’aimer, découvrant ses dons d’alchimistes avant qu’un complot ne condamne le beau et balafré Joffrey au bûcher. Angélique soudain bannie de la Cour du Roi Louis XIV se retrouve au cœur d’une autre Cour, celle des Miracles... En 1965, face au succès du 1er opus, voici « Angélique et le Roy », dans lequel l’héroïne est fortement encouragée par le maître du royaume de France à séduire l’ambassadeur de Perse (qui a les traits de Sami Frey) en visite à Paris. Angélique ignore que son défunt mari n’est en fait pas mort... 3e film en 66 avec « Merveilleuse Angélqiue », où l’on croise aussi Jean Rochefort et Jean-Louis Trintignant et où le personnage tente d’impliquer le frère du Roi, responsable de la mort d’un enfant, mettant sa propre vie en danger. Notez au passage qu’elle trouvera le temps d’épouser son cousin ! 1967, c’est « Indomptable Angélique » avec les retrouvailles d’Angélique et de Joffrey entre la Sardaigne et la Crète... « Angélique et le Sultan » conclura l’épopée en 68, à temps pour nous éviter « Angélique fait du ski », « Angélique et les extraterrestres » ou « Angélique contre Scotland-Yard » ! Reste une série de films aux charmes certes surannés mais qui constituent un spectacle familial en technicolor que l’on ne se lasse pas de revoir et qui proposait, au cœur des sixties, un personnage féminin épris de liberté et d’indépendance...

C'est fleur bleu, c'est cucu, tout ce que vous voulez mais moi j'ai toujours aimé les angeliques et je les ais vu et revus. Je trouve Michele Mercier excellente avec ses péripéties et son Geoffrey de Peyrac qu'elle cherche encore et toujours. Et la musique de Michel Magne qui ...