ARTHUR 3 : LA GUERRE DES DEUX MONDES

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Vous avez vu Arthur et les Minimoys en 2006 ? Vous avez vu Arthur et la Vengeance de Maltazard en 2009 ? Ce serait dommage de ne pas finir ce que vous avez commencé. Troisième volet de la trilogie : Arthur : la guerre des deux mondes. 

Maltazard, grand vilain de cette franchise créée par Luc Besson, s’extirpe du mini-monde pour rejoindre le monde des hommes qu’il veut soumettre à son règne. Arthur, lui, est coincé chez les Minimoys et doit absolument trouver une solution pour contrer son ennemi. 

Avec ce style visuel toujours atypique, et des ambitions s’asseoir comme le Star Wars ou Le Seigneur des anneaux des tout petits, ce troisième volet conclut la franchise cinématographique arthurienne d’une manière spectaculaire.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE SECRET DE TERABITHIA (Ce film pour enfants, de Gábor Csupó, sorti en 2007, est aussi un film hybride, où l'animation intervient dans la prise de vue réelle.) ou encore INDIANA JONES ET LA DERNIERE CROISADE (Comme ce ARTHUR 3, LA DERNIERE CROISADE clôt une trilogie, celle des INDIANA JONES.).

Sorti en 2010, Arthur : la guerre des deux mondes est le volet de la franchise qui a le moins séduit le public. Si le premier film avait récolté 110 millions de dollars dans le monde et séduit 6 millions de spectateurs en France, et que les recettes du deuxième film avaient atteint les 51 millions de dollars avec un box-office français de 3,9 millions de spectateurs, ce troisième film déçoit un peu. Il ne récolte que 34 millions de dollars au total et surpasse à peine les 3 millions de tickets vendus en France. Le budget s’était élevé à 69 millions d’euros, encore plus que le deuxième volet dont le budget s’élevait déjà à 63 millions d’euros. 

Celui qui prête sa voix à Darkos, le fils de Maltazard, dans ce troisième volet n’est autre qu’Iggy Pop à qui il arrive, de temps en temps, de doubler des personnages animés, comme dans la version anglaise de Persepolis ou dans le film Les Razmoket, en plus de jouer dans des films en live action comme The Dead Don’t Die de son copain Jim Jarmusch ou The Brave de son autre pote Johnny Depp. En français, un autre chanteur prête sa voix roque au personnage : Marc Lavoine, qui n’est pas vraiment le Iggy Pop français, on en convient. 

Arthur : la guerre des deux mondes ne sort au cinéma qu’un an après Arthur et la Vengeance de Maltazard mais ça ne veut pas dire que Luc Besson l’a tourné en moins d’un an, loin s’en faut. En fait, les prises de vues réelles de ce troisième opus ont été réalisées en même temps que celles du deuxième opus. Cela réduit considérablement les coûts de production bien sûr, mais le cinéaste voulait surtout s’assurer que son acteur principal, Freddie Highmore, ne grandisse pas trop entre les deux longs-métrages. En 2006, quand la saga a démarré, il avait 13 ans. Pour les deuxième et troisième films, il en avait 16.

Avec ce troisième volet des aventures d'Arthur, Besson signe un acte plus vif et plus entrainant : rien à voir donc avec le deuxième épisode de la saga, donc ! Reste qu'il faut être fan des personnages créés par Besson. Donc si on est emballé depuis le début, le spectacle ...

Une excellente fin de trilogie même si différentes parties de ce monde ne sont pas achevés comme la romance entre Arthur/Selenia, c'est vraiment dommage, et en plus de ça l'univers aurait vraiment pu faire un 4 ème film voir plus, car les films marchez très bien et les bouquins ...

A la fin de "La vengeance de Maltazard",l'horrible personnage en question,qui terrorisait le monde souterrain,parvenait à gagner la surface de la Terre et acquérait une taille conséquente.Maintenant qu'il est là,il s'apprête à mener son funeste projet de domination.Après ...