BABY FACE 2

en VOD

Prenez une demi douzaine de ravissantes minettes réunies dans une villa pour enterrer la vie de jeune fille de l'une d'entre elles. Ajoutez à cela des sex toys à volonté, de la lingerie affriolante, quelques cassettes X histoire de se mettre dans l'ambiance. Normalement, nos petites friponnes devraient passer une soirée plutôt sympa. Seulement voilà, l'arrivée du pervers Jamie Gillis, qui a visiblement des pouvoirs paranormaux, va transformer leur party en bacchanale et ces jeunes filles en dévoreuses insatiables. Leurs copains qui sont venus les rejoindre vont en faire les frais. Ils vont réaliser rapidement qu'il va leur falloir une sérieuse santé pour satisfaire ces demoiselles en chaleur.

Alex de Renzy, réalisateur ô combien estimable, a convoqué la fine fleur du hard américain pour ce film évènement qui comporte une bonne douzaine de scènes hard plus chaudes et inventives les unes que les autres.

Ce film  est la suite d'un des plus gros succès du X aux USA. Soyons honnêtes, cette suite n'a que peu de rapport avec le premier opus mais pourquoi bouder son plaisir quand Stacy Donovan, Kristara  Barrington, Candy Evans et leurs copines sont au rendez-vous pour une des plus délirante partie de jambe en l'air filmée par un des maîtres du genre...  

 
Dans le même genre vous pouvez trouver DEBBIE DOES DALLAS ou encore L'ANGE EXTERMINATEUR .

Alex de Renzy, mort en 2001 à l'âge de 76 ans aura réalisé en 30 ans de carrière pas moins de 150 longs métrages dont certains auront marqué sérieusement la libido de la gent masculine américaine.

Summer in heat, Pretty peaches, Femmes de Sade, autant de films étonnants qui ont été, en plus, des succès énormes. C'est donc un réalisateur au sommet de son art qui décide de faire la suite de Baby face qui a pulvérisé des records au box office précédemment. Sur une trame somme toute légère, il construit un film étrange parsemé de références et de clins d'œil fantastiques.

On sent qu'il s'amuse tout particulièrement avec le personnage incarné par Jamie Gillis, repoussant et vicelard à souhait, qui représente le démiurge de cette soirée qui, sous son influence, va tourner à l'orgie incontrôlable.

Alex de Renzy surnommé aux Etats-Unis le "Darryl Zanuck du hard" était avec Gérard Damiano un des réalisateurs les plus prolifiques du métier. Il débute dans les années soixante-dix où il tourne une pellicule porno par semaine qu'il vend directement aux salles spécialisées de San Francisco. Certaines de ces bandes lui vaudront  d'être arrêté par les fédéraux plus d'une trentaine de fois. C'était l'époque où Eliott Ness n'avait rien d'autre à faire.   

Dans les années 90, malgré un âge respectable, Alex de Renzy continue de réaliser des films importants comme le très réussi "Grand prix Australia" qui se déroule dans le milieu de la formule 1, ou "La Mafia, le juge et la putain", parodie porno du "Parrain" de Coppola.

En 1994, il signe un de ses derniers films importants, un petit bijou intitulé : "L'esclave" où une jeune fille incarnée par la jolie Sierra est forcée de pratiquer une fellation à un curé pervers interprété (comme le monde est petit !) par Jamie Gillis toujours en pleine forme.