BALKAN LINE

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On a rarement l’occasion de pouvoir découvrir le cinéma d’action russe… Et pourtant, c’est un genre à part entière, qui connait un très gros succès sur les écrans de l’Est. En voici une preuve survitaminée avec « Balkan line », réalisé par Andrey Volgin, qui relate l’histoire vraie de l’assaut mené par les forces des services secrets moscovites en 1999 pour prendre l’aéroport de Slatina au Kosovo, aéroport alors aux mains de seigneurs de guerre albanais, le tout sur fond de bombardements en ex-Yougoslavie…

Alors soyons clairs : n’attendez pas de l’exercice un grand recul ou la moindre dose de légèreté : nous sommes-là dans la glorification de l’intelligence et de la force des militaires russes. Le film est d’ailleurs sorti pour le 20e anniversaire de cette guerre des balkans…

Reste le spectacle en tant que tel et reconnaissons que « Balkan line » regorge de moments de bravoure et ne recule devant aucune surenchère pour vous en mettre toujours plus dans les mirettes !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver THE SEARCH (Même époque, l'année 1999. Même région, l'ex-empire soviétique. Même sauvagerie dans les combats entre ennemis.) ou encore LARMES DE SANG (La vision du conflit au Kosovo par deux cinéastes à l'avis divergent : un albanais et un serbe... Intéressant et édifiant !).

C’est toute l’ironie des grands conflits mondiaux. A l’horreur de la guerre succède un nécessaire devoir de mémoire et quand la photo, le documentaire ou les livres d’Histoire ne suffisent plus, le cinéma prend le relais pour mettre en scène une fiction directement inspirée de la terrible réalité. Dès après 14-18, le 7e art s’est emparé du quotidien des tranchées et la tendance ne s’est depuis jamais ralentie, l’être humain réussissant toujours à inventer le cauchemar militaire d’après… 39-45, Indochine, Corée, Viet Nam ou Golfe persique, les films relatant la guerre se comptent aujourd’hui par centaines…

La guerre des Balkans n’échappe évidemment pas à cette triste règle. « Balkan line » n’en n’est que l’un des exemples les plus récents. Entre 1999 et 2001, les territoires de l’ancienne Yougoslavie ont été le théâtre d’épouvantables combats terrestres et aériens, nés de l’effondrement du régime communiste du maréchal Tito. Au cinéma, Emir Kusturica a été le précurseur de l’adaptation sur grand écran de ces conflits. Dès 1995, « Underground » montre les germes de ce qui va venir : violence, rancœur, colère… Tout est là déjà et la seconde palme d’or du réalisateur serbe est un oracle visionnaire… Par la suite, d’autres cinéaste vont s’emparer du sujet, dans des genres assez différents. On y trouve la fresque version grands sentiments comme « Au pays du sang et du miel » réalisé par Angelina Jolie en 2012, racontant l’histoire d’amour impossible entre une prisonnière et un gardien de camp de concentration.

Romance encore avec « Harrison’s flowers » d’Elie Chouraqui en 2001, dans lequel Andie MacDowell part à la recherche de son fiancé, reporter porté disparu durant la guerre en Croatie… A voir aussi : « Un jour comme les autres » signé par l’espagnol Fernando Leon de Aranoa avec Benicio del Toro : en 1995, durant le conflit en Bosnie-Herzégovine, un groupe d’humanitaire va se retrouver aux prises avec les forces militaires des environs mais aussi face aux Casques Bleus des Nations Unies, embourbés dans des procédures administratives contraignantes…

C'est malheureux de commencer comme ça mais on va le faire : En regardant des films de guerre, qui la plupart sont américains, vous êtes-vous déjà demandé "ce film est-il trop américano-centré ?" Pour la majorité d'entre nous non, on regarde un film de guerre car il ...

Voilà enfin le genre de films russes que j'espérais depuis 2015. Un film d'action politique qui allait balancer sur l'occident avec tout l'état d'esprit russe qui va avec. Car un divertissement agrémenté de quelques piques politiques, ça vous donne un "troupe d'élite" ou ...

Ceci est un film dont je peux parler puisque j'étais sur place à cette époque. Nous, les français avons toujours été alliés des serbes et des russes donc. L'homme fort de la dictature yougoslave était le maréchal Tito et il tenait avec une main de fer la mosaïque de ...