BANQUEROUTE en VOD
- De
- 2000
- 75 mn
- Comédie
- France
- Tous publics
1 MIN AVANT
Banqueroute le deuxième film d’Antoine Desrosières, c’est l’histoire de Nicolas Lanson un jeune courtier en bourse qui vit à 100 à l’heure dans une bulle d’argent et de luxe jusqu’au jour où l’une des ses initiatives à haut risque provoque la faillite de sa banque. Sa tête est alors mise à prix. Dans sa fuite, il va rencontrer Charlotte, une jeune femme enceinte d’un homme qui ne veut pas d’elle… Ainsi commence le scénario du film écrit par Antoine Desrosières avec la collaboration de Philippe Barassat et Gwennola Bothorel, cette dernière incarnant à l’écran le personnage de Charlotte.
Présenté au sein de la sélection parallèle de l’ACID au Festival de Cannes en 2000, le film bénéficie alors du parrainage d’un autre cinéaste Jacques Kébadian, ancien assistant-réalisateur de Robert Bresson sur le tournage de Mouchette notamment et auteur de plusieurs documentaires par la suite. Dans son texte de présentation du film, il n’hésite pas à écrire : "L’émotion, l’invention sont maintenues tout du long par un Noir et Blanc fulgurant avec des cadrages et des rythmes d’une rare beauté. Cette histoire est racontée par un amoureux du Cinéma avec une hardiesse et une fraîcheur adolescente. On en sort réjoui."
Déjà présent dans A la belle étoile, le précédent et premier long métrage du cinéaste, Matthieu Demy incarne donc ici le rôle d’un jeune banquier aux dents longues et aux initiatives hasardeuses. Le personnage est de l’aveu même d’Antoine Desrosières inspiré par Nick Leeson, jeune « trader » bien réel qui causa la perte de la puissante banque « Barings » en 1995. Son histoire a d’ailleurs fait l’objet d’une autre adaptation au cinéma sous le titre Trader réalisé par le britannique James Dearden, avec Ewan McGregor dans le rôle principal. Mais voici la version d’Antoine Desrosières…
Dans le même genre vous pouvez trouver DANS LA COUR (Comédie toute court, comédie dramatique, les étiquettes vont mal au film de Pierre Salvadori comme à celui d'Antoine Desrosières, tous deux cultivant avec brio le rire dans la gravité et inversement.) ou encore THE BIG SHORT (LE CASSE DU SIÈCLE) (Adam McKay traite lui aussi de la crise financière et de ses retombées dramatiques sous l'angle et de la farce et du réalisme mélangés).