En 1986, sur le tournage de son porno Blondes on Fire , le réalisateur/hardeur John Stagliano découvre que le fait de parler à ses actrices tout en les filmant l’excite au plus haut point. C’est de là que lui vient l’idée de créer le personnage de Buttman, un obsédé sexuel qui, par caméra interposée, pose des questions indécentes aux filles avec lesquelles il s’apprête à faire l’amour. Buttman voit donc le jour trois ans plus tard dans les Aventures de Buttman, où Stagliano se prend d’une passion sans faille pour les postérieurs féminins. Une soixantaine de films suivront où le personnage se ballade partout dans le monde avec son zizi tendu et sa caméra voyeuse. Au hasard des titres, on citera Buttman sous les tropiques, Buttman à Barcelone, Buttman au Brésil, Buttman se déchaine, Butman contre Butwoman et même un étrange Buttman est dans la fente où Stagliano se retrouve à l’intérieur même d’un vagin. Un peu comme Jean Rochefort et Jean Pierre Marielle dans la dernière bobine du Calmos de Bertrand Blier. Fidèle à la tradition « buttmanesque » Buttman à Londres voit Stagliano et « il signore » Rocco Siffredi aller draguer d’alertes anglaises pour les emmener dans leur lit. Du string mauve et rouge, des poitrines opulentes, des saillies en pagaille, Buttman à Londres c’est 2h20 de « coitus ininterruptus » très efficace . D’ailleurs, le film a obtenu le prix de la meilleur réalisation aux Awards du X de Las Vegas en 1992. Ou 1993 ? Mais est-ce vraiment important…
Dans le même genre vous pouvez trouver PROPRIETE PRIVEE ou encore BUTTMAN A RIO .