CARGO

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Dans un port du nord de la France mouille un cargo. Michel, un pilote de bateau qui vient d’être engagé monte pour la première fois à bord. Une étrange ambiance règne sur le bateau. Michel va très rapidement s’apercevoir que des jeunes et superbes femmes, vêtues de la manière la plus sexy qui soit, se donnent  sans retenue aux marins qui bossent sur le bateau ainsi qu’aux passagers.   Nous sommes sur ce qu’on pourrait appeler un bordel flottant où chacun donne libre court à ses fantasmes les plus tordus : comme celui-ci qui se prend pour une araignée, qui se déguise en araignée et copule avec une superbe proie en porte-jarretelles qui est prise dans sa toile.

Mais tous les mâles qui sont à bord veulent posséder la Reine, la plus belle, la plus sexy, celle qui se promène sur les ponts, dans les couloirs et les hante tous. Mais la reine est intouchable, inapprochable, protégée par le bosco qui fait régner l’ordre à bord et qui ramène dans leur cabine toutes les cochonnes qu’il chope après leurs galipettes.

La Reine, c’est la superbe Olivia del Rio qui va nous donner à voir une scène de hard extrême à vous couper le souffle… Bienvenue à bord du cargo.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES HÔTESSES DU SEXE - MICHEL BARNY (1977) (Nous ne sommes plus dans un bateau mais dans un avion où les ravissantes hôtesses sont là pour satisfaire les fantasmes les plus fous des passagers.) ou encore DANS LA CHALEUR DE SAINT -TROPEZ - GÉRARD KIKOÏNE (1982) (Là encore, faire l'amour à bord d'un bateau est hautement aphrodisiaque et excitant.).

On ne présente plus Alain Payet dans le milieu du X, on le respecte et parfois même on l’admire. Sa filmographie est vertigineuse. Près de deux cent films au compteur sans compter ceux qu’il n’a pas signés. Il a débuté dans la profession comme assistant réalisateur sur des longs métrages de Claude Vital ou de Philippe Labro, histoire d’apprendre son métier. Très rapidement, il va se retrouver dans le courant du cinéma érotique et pornographique du milieu des années soixante-dix, opportunité pour les jeunes cinéastes de débuter à moindre frais. Il réalise son premier film en 1975 avec Claudine Beccarie, Martine Grimaud et Sylvia Bourdon : Prostitution clandestine qui cartonne en salle et grâce auquel il va enchainer les projets et devenir un des principaux cinéastes pornographiques de l’époque.

Amateur de pratiques un brin déviantes Alain Payet, sous le pseudonyme de John Love, a commencé à faire tourner d’étonnants personnages comme une hardeuse plutôt enrobée : Groseille, 130 kilos toute nue ou un nain black, Désiré Bastareaud , qui sera la star dans des films comme Les gourmandes du sexe en 1978 ou Les aventures érotiques de Lili pute en 1988. Certains d’entre vous auront reconnu l’acteur qui interprète le bosco à bord du cargo. Il s’agit de Piotr Stanislas. Polonais d’origine comme son nom l‘indique, il s’installe en France dans les années soixante-dix et commence sa carrière d’acteur porno avec les pointures de cette période : Gérard Kikoïne, Burd Trambaree et, bien évidemment Alain Payet.

Il sera en France le premier hardeur à revendiquer sa bisexualité dès la fin des années soixante-dix. Il apparaitra ensuite aussi bien dans des films hétéros que des films gay. Dans les années quatre-vingt-dix il lève un peu le pied mais continue d’apparaître dans des films comme Les visiteuses en 1994, gros succès d’Alain Payet en VHS. Mais il finit par se retirer progressivement du porno pour s’occuper de la gestion d’un sex-shop de la rue Saint-Denis à Paris. Il continue néanmoins à faire des apparitions dans les films des copains. C’est ainsi qu’en 2004 on le voit dans le film gay Ti’touch réalisé par Titoff acteur et réalisateur bisexuel lui aussi.