CHATTES FRÉMISSANTES

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« Ta quéquette est une nouvelle forme d’énergie tout à fait réchauffante ». Tel est le genre de dialogue que vous allez entendre dans Chattes frémissantes, porno français de l’âge d’or du X sortit dans les salles spécialisées le 5 août 1981. Epoque  insouciante ou  les fornications pelliculée étaient  systématiquement pratiquées dans la joie et l’allégresse générale comme vous allez le constater. On y suit les mésaventures sexo-comiques d’un  brave gars qui, après avoir été victime d’une chute de tension en pleine rue, se retrouve doté d’un pouvoir particulièrement étrange : celui d’apparaître instantanément devant de jolies femmes nues qui ont une forte envie de baiser.  Et ça tombe bien, puisque notre « Supersex » (tel est désormais son nom)  à également du sperme à refourguer.
Les saillies salaces et les masturbations féminines frénétiques s’enchaînent donc à qui mieux mieux pendant 1h18. Genre un 69 sur un tapis en poil de yack, une fellation à l’arrache dans un jardin et l’indispensable partouze finale que l’on retrouve dans un porno français sur deux de l’époque.  Bonne occasion aussi pour les pornophages nostalgiques de retrouver au casting quelques célèbres figures du X comme Helen Shirley, Mika, Richard Allan, Jacques Gatteau et l’indispensable Dominique Aveline qui, dans le rôle de Super Sex, trouve un des rôles les plus marquants de sa carrière de hardeur cool.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver HARD SHOW GIRLS (Un des derniers pornos français tourné en pellicule dans les quartiers chauds de Paris) ou encore DEVIL IN MISS JONES 3 (Deuxième suite d'une classique du porno fantastique ou une jeune femme découvre les plaisirs du sexe... en enfer !).

Avec Richard Allan - que vous venez d’apercevoir dans la partouze finale -, Alban Ceray, Piotr Stanislas et Jean Pierre Armand,  Dominique Aveline, l’heureux héros de Chattes frémissantes, était l’une des stars de l’âge d’or du porno gaulois. Surnommé « le martien », Aveline avait la réputation, malgré son physique assez brute, d’être le comédien le plus gentil et le plus sympathique du milieu du X français de l’époque. Né en 1940,  il aura tourné près d’une centaine de pornos entre 1977 et 1985 ou il était, comme le précise un de ses fans, « principalement cantonné dans des rôles de paysan bourru,  d’ouvrier viril ou de maître d’hôtel obséquieux, fantasme vivant de la bourgeoise ordinaire ». On l’aurait d’ailleurs bien vu dans une version hard de l’Amant de Lady Chatterley ! Après quinze ans d’absence, Aveline revient en l’an 2000 pour faire ses adieux dans les Tonton tringleurs d’Alain Payet, hard hommageux ou il retrouvait ses complices  Richard Allan et Alban Ceray  pour un dernier coït en hommage à leur gloire passée. Installé en Vendée depuis un bon bout de temps, Dominique Aveline est décédé d’un cancer en mars 2009.
Quant au réalisateur Michel Baudricourt, outre le fait qu’il a signé une cinquantaine de pornos dont certains évoquent, dans leurs titres, des films ou des personnages célèbres (voir Blanche fesse et les sept mains, James Bande OO Sexe ou Tremblement de chair), il a également réalisé sous vrai nom de Michel Caputo quelques comédies populaires aujourd’hui oubliées comme Qu’il est joli garçon l’assassin de papa, Si ma gueule vous plaît (tous deux avec Michel Galabru)  ou encore les Planqués du régiment interprété par les frères Paul et Jacques Préboist. Mais Caputo est surtout respecté par les amateurs de cinéma bis franchouillard pour avoir offert à Brigitte Lahaie, plus grande porno star française de l’époque,  le rôle d’une redoutable inspectrice de la brigade des stup’ dans le polar urbain l’Exécutrice.