CHUNGKAI, LE CAMP DES SURVIVANTS

en VOD

Le titre anglais du Camp des survivants est To end all wars, Pour en finir avec toutes les guerres... C'est le thème ambitieux que David L. Cunningham a souhaité traiter en nous donnant à voir l'aventure extraordinaire et authentique d'un groupe d'Ecossais, soldats de sa très gracieuse Majesté pendant la seconde guerre mondiale. Durant les durs combats dans le Pacifique ces militaires sont faits prisonniers par l'armée japonaise en 1942 et internés dans un camp en Thaïlande. Là, ils vont subir les pires traitements et surtout, servir de main d'œuvre à la construction d'une voix ferrée longue de plus de 400 km desservant le Nord du pays.

Ce court résumé fait irrésistiblement penser au Pont de la rivière Kwaï ou à Furyo. En fait, le point de vue de cette histoire est beaucoup plus humaniste. Ici, pas de conflit opposant le devoir à l'honneur, pas de dérive sadomasochiste entre les gardiens et leurs prisonniers. Nous sommes en présence d'un récit âpre et réaliste qui se révèle une formidable leçon de survie, de vie, d'humanité...
Dans des situations extrêmes, des conditions limite, comment des hommes arrivent à surmonter l'absence de tout, comment ils parviennent à avoir encore de l'espoir. Comment,  grâce à quelques uns qui ne baissent pas les bras, Platon, Shakespeare ou la Bible arrivent à leur donner encore la force de survivre...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE PONT DE LA RIVIÈRE KWAÏ ou encore FURYO (NAGISA OSHIMA) .

Le metteur en scène David Cunningham, né en 1971, brillant élève de la University of Southern California, a fait ses débuts à la télévision avant de passer au grand écran avec Beyond Paradise en 1998, un film où il montrait l'envers du décor paradisiaque de l'île d'Hawaï. Ayant un net penchant pour les sujets délicats, il a réalisé en 2006 The path to 9/11, une mini série pour la télévision américaine où il traitait d'un sujet particulièrement controversé : les attentats du 11 septembre 2001.

Dans Le camp des survivants le Major Ian Campbell est interprété brillamment par Robert Carlyle dont le visage doit forcément vous rappeler quelque chose. Après une prestation remarquée dans Trainspotting de Dany Boyle en 1996, il a réellement connu la consécration avec le rôle de Gaz dans The Full Monty l'année suivante. Cet acteur d'origine écossaise est devenu une valeur sûre du cinéma anglo-saxon ce qui ne l'a pas empêché de mener à bien un de ses vieux rêves d'étudiant en art dramatique, fonder une compagnie théâtrale.

Kiefer Sutherland qui joue le lieutenant Jim Reardon, le yankee de service, est le fils du formidable Donald Sutherland. Impossible de parler de Kiefer Sutherland sans évoquer la série télé qui l'a mondialement rendu célèbre : 24 heures chrono. S'il a été récompensé maintes fois pour sa performance dans le rôle de l'agent Jack Bauer, il ne faut pas pour autant oublier l'acteur de cinéma qui s'est illustré dans des films comme Young Guns en 1988, L'Expérience interdite de Joel Schumacher en 1990, où il est un étudiant en médecine qui flirte avec la mort pour expérimenter le grand frisson, Des hommes d'honneur en 1992, où il est un lieutenant de l'armée américaine aux côtés de Tom Cruise et Jack Nicholson, Freeway en 1995, variation sur le thème du Petit Chaperon rouge où il incarne un tueur particulièrement inquiétant, il retrouve Joel Schumacher en 2003 pour interpréter un autre genre de tueur dans Phone game, en 2008 il est Ben Carson dans le terrifiant Mirrors d'Alexandre Aja, et a décidé en 2009 d'être à nouveau l'agent Jack Bauer mais pour le cinéma cette fois-ci.

Précisons qu'il a pulvérisé les records de cachet pour la série 24 heures, approchant les 40 millions de dollars par saison. Son statut de star ne l'a pas empêché de faire 48 jours de prison ferme pour conduite en état d'ivresse en 2007. Que voulez-vous, personne n'est parfait...