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Parce que le film faillit être réalisé par William Friedkin
Drame - 2009 - France - 119 MIN - VF - HD - Tous publics
Coco Chanel a d’abord fait connaissance avec Igor Stravinsky par le biais de son œuvre, lors de la première du Sacre du Printemps au Théâtre des Champs-Elysées en 1913. Pour le public, c’est un scandale ; pour elle, une révélation. Puis, sept ans plus tard, la styliste rencontre effectivement le compositeur russe exilé en France. S’ensuit une aventure brève mais intense entre deux...
5.9 / 10
5.9 / 10
1 min avant
2 min après
Les avis sur

Cédric Jouarie
CHRONIQUEUR
Pour beaucoup, Jan Kounen c’est le réalisateur hystérique de Gisele Kerosene, foutraque de Vibroboy, énervé de Dobermann, perché de Blueberry : l'experience secrete, sans parler de « pubeux » avec 99 Francs. Ceux qui ne se sont jamais accommodés de son côté touche à tout seront donc sans doute rassurés par la dimension plus académique de Coco Chanel et Igor Stravinsky, mais qu’on ne s’y trompe pas : Jan Kounen n’est pas rentré dans le rang pour autant, il fait juste une fois de plus la preuve de son talent en adaptant son extraordinaire créativité à l’histoire qu’il raconte.
Faire tourner, trembler et virer sa caméra dans tous les sens à grands renforts d’effets en post-production aurait en effet relevé de la faute de goût – ce dont sa filmographie est absolument exempte, y compris dans ses films les plus énergiques. Après, bien sûr, on aime ou on n’aime pas, mais Jan Kounen a toujours été d’une honnêteté totale avec son sujet, et Coco & Igor ne fait pas exception à la règle.Par ailleurs, comment ne pas s’incliner devant la manière dont le cinéaste s’est approprié l’univers du roman et le scénario de Chris Greenhalgh ? Notamment quand il décrit les souffrances et la solitude de l’artiste face à son œuvre, aussi bien au moment de son long accouchement que de ses premiers pas face au public qui, le plus souvent, n’aime pas être bousculé. Dans ces scènes-là, il devient alors tout à fait clair que Chanel, Stravinsky, Kounen : même combat !
Faire tourner, trembler et virer sa caméra dans tous les sens à grands renforts d’effets en post-production aurait en effet relevé de la faute de goût – ce dont sa filmographie est absolument exempte, y compris dans ses films les plus énergiques. Après, bien sûr, on aime ou on n’aime pas, mais Jan Kounen a toujours été d’une honnêteté totale avec son sujet, et Coco & Igor ne fait pas exception à la règle.Par ailleurs, comment ne pas s’incliner devant la manière dont le cinéaste s’est approprié l’univers du roman et le scénario de Chris Greenhalgh ? Notamment quand il décrit les souffrances et la solitude de l’artiste face à son œuvre, aussi bien au moment de son long accouchement que de ses premiers pas face au public qui, le plus souvent, n’aime pas être bousculé. Dans ces scènes-là, il devient alors tout à fait clair que Chanel, Stravinsky, Kounen : même combat !
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Jan Kounen
